Ce lieu-dit est également appelé "Raussart", sous une forme plus ancienne de ce toponyme.
Des fouilles ont été entreprises à cet endroit en 1845 et 1872.
Elles ont révélé des vestiges datant de l’époque romaine ainsi que de l’époque médiévale.
La Via Mansuerisca passait à cet endroit et il est vraisemblable qu’il existait à cet époque un refuge (hospitum).
L’ancien pavillon de chasse ayant été balayé par la tempête de 1990, il a été remplacé par une rotonde.
Il est construit à l’initiative de Natura 2000 qui parmi ses nombreux projets en faveur de la biodiversité, a décidé de mettre la Soor en valeur.
Il est construit par deux opérateurs forestiers du cantonnement de Verviers : Pierre Brandt et Patrick Bourguet.
L’un des plus longs coupe-feu du Hertogenwald, conduisant en ligne droite de la route Eupen - Belle Croix (N68) à la route forestière de Millescheid.
Son nom provient de l’incendie ayant eu lieu dans les parages en 1887.
Elle est aussi appelée Route de Porfays.
Ce long chemin fagnard de près de 6 km s’étend de Brochepierre, au niveau des sources du Noir Ru à l’ouest et Porfays à l’Est.
Coupe l'Allée des deux séries.
Depuis la Pazai des Vaches vers Elsenbrouck.
Cette croix a été érigée en 1951 à la mémoire de 4 prisonniers italiens de la guerre 1914-1918, dont le camp se situait 300 m plus à l’est.
Ils sont décédés à la suite d’accident ou de maladie, occupés au travail par les Allemands dans l’Hertogenwald, ou à la scierie de Perkiets. Ces travaux lourds consistant en abattage et en débardage alimentaient les troupes allemandes en bois.
Ils ont été enterrés à cet endroit jusqu’à la fin de la guerre.
Ce secteur du Hertogenwald est situé à l’est du Fossé d’Eupen, entre la Robinette au nord et le chemin de Porfays au sud.
Il s’agit d’un antique axe de communication très important à l’époque romaine qui reliait Maastricht à Coblence. Son nom authentique serait la Via Transuerisca et non Mansuerisca comme signalée, qui elle serait une voie secondaire.
Elle a été construite par l’occupant romain entre le 1er et le 4è siècle. Subsistant durant l’époque mérovingienne, on relate qu’elle avait une largeur de 6 m.
Des textes datant des 7è et 8è siècles évoquent une liaison entre deux autres voies principales : Bavay - Cologne et Trèves - Cologne.
Coupe-feu dénommé ainsi à cause, jadis, du passage des lièvres.
Cet ancien chemin de pacage mène de La Robinette vers les Hautes Fagnes.
Ce pont surplombe le Fossé d’Eupen au niveau de la route forestière de Porfays, partant de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy, au sud de Drossart.
Ce pont de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy enjambe le Noir Ru à l’est de la Fagne Leveau.
Ce pont se situe sur le Noir Ru, au niveau du chemin forestier qui longe la vallée de la Gileppe entre Drossart et le lac. C’est environ 500 m en aval que ce ruisseau est rejoint par la Gileppe, en provenance de Drossart.
Ce majestueux bosquet de hêtres tricentenaires est entouré actuellement de pessières.
En 1965, L’Administration des Eaux et Forêts a planté à la demande des "Amis de la Fagne" un certain nombre de jeunes arbustes pour assurer leur pérennité.
Cette route forestière d’une longueur de 3,1 km part de la N68 dans la zone de Roubrouck, un peu plus au sud de la maison forestière de Hestreux. Elle rejoint le Pazay des Vaches au niveau de Hasebusch, 150 m au sud du pavillon.
La Gileppe qui alimente pour une bonne part le lac de retenue du barrage prend sa source non loin du pont de la Genêtre, sous lequel coule le Fossé d’Eupen. Elle conflue avec le Noir Ru environ 500 m en aval du Pont Noir.
Ce torrent fagnard provient de la Fagne des Deux-Séries, constituée de tourbières dégradées à molinies. En été, elle peut se réduire à un petit filet d’eau mais à un torrent lors des orages
Le réseau hydrographique supérieur a été fort transformé par un réseau de drainage. Le Fossé d’Eupen sert à détourner les eaux du bassin de la Gileppe vers celui de la Helle.
Ce drain a été creusé au 18è siècle pour les industriels eupenois, pour amener l’eau d’une partie du bassin hydrographique de la Gileppe vers la Soor.
Il existait autrefois une concurrence industrielle entre la Ville d’Eupen et celle de Verviers, chacun cherchant à détourner une partie des eaux du bassin de la Gileppe, dont les eaux de la Soor faisaient également partie.
