Les chemins qui quittent le village se dirigent tant vers les Hautes Fagnes que vers les vallées de la Hoëgne, de la Statte et de la Sawe.
La Sawe rejoint la Statte en contrebas du village, aux Terres Tasse, après avoir tous deux traversé tourbières et forêts.
Plus en amont de cette dernière, se dresse à plus de 20 m au-dessus de cette rivière, le Rocher de Bilisse, un gros bloc de quartzite qui vaut le détour. De nombreuses cascades égayent le parcours de ces ruisseaux, offrant aux promeneurs autant de lieux de ressourcement.
Solwaster compte aujourd’hui environ 300 habitants.
Le Petit Pierrier quant à lui, se situe un peu plus en aval, tandis que le Grand Pierrier est lui en amont, près du Ruisseau des Nûtons, un petit affluent de la Statte.
Ce dernier traverse à hauteur de Haléfagne, le long chemin asphalté qui relie les Arsins à la Haie Henquinet et au Haut Plateau.
Long de 3,70 m sur 2,60 m et haut de 60 cm, il a été redressée en 2001.
Il repose horizontalement sur le sol, qui est creusé tout autour. La surface supérieure est assez plane mais il est creusé ça et là de manière conchoïdale (qui a la forme d’une coquille).
D’authenticité controversée, certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
Les dolmens sont les témoins de l’âge de la pierre polie, civilisation du néolithique à caractère essentiellement agro-pastoral, qui connut son apogée chez nous 2300 ans avant JC (période préceltique).
On ignore s’ils étaient des lieux d’observation astronomique, des tables de sacrifice rituels ou plus vraisemblablement des chambres funéraires.
Dans un angle de la face supérieur de la pierre, un signe étrange, en forme de crochet, semble gravé. Ce pourrait être le signe connu en Bretagne représentant la charrue primitive (ascia), symbole de sédentarisation.
Il a été ainsi nommé à la mémoire du fagnard verviétois Emile Graff (1869-1948).
Elle contient un confessionnal en chêne qui date du 19è siècle et des fonts baptismaux datant du 18è.
Ils réalisaient très adroitement des travaux tels que : le rétamage des casseroles, le ressemelage des chaussures...
Etymologie :
Marède < Marinde (W) < Marende (anc F) < Marenda (L) = repas pris entre 16 et 17 heures après un travail bien mérité
La légende raconte qu’un loup étrangla tout le troupeau de cette bergerie.
Le chien de berger vigilant, brisa la chaîne a laquelle il était attaché et tua le loup. Il le couvrit du corps des moutons qu’il avait égorgés.
Le lendemain, le berger, en voyant la gueule de son chien pleine de sang, le tua avec son fusil, croyant que c’était lui le responsable de l’hécatombe de son troupeau de moutons.
Ce n’est malheureusement qu’en retirant le corps des moutons de celui du loup, qu’il comprit la bravoure de son chien Blanpî.
On y trouve une importante flore bryophytique et quelques bouleaux et érables.
Ce type de dépôt est allongé dans les vallées en suivant leur axe et est bombé en coupe transversale.
Sous ce dépôt, on trouve une couche de cailloux de taille plus modeste surmontant une épaisse couche d’argile.
On trouve le Moyen Pierrier de la Statte au niveau de la Cascade des Nûtons et le Petit Pierrier de la Statte un peu plus en aval en descendant vers le Rocher de Bilisse.
Par endroits, les pierres se chevauchent tant que seuls quelques bouleaux parviennent à pousser entre ces tas de rocailles.
Un marbre (dans le porche de l’église) rappelle leurs noms : Paul Fransolet et Marcel Boudron.
La roue de marteau supérieure en métal existe toujours, mais est rouillée.
Ce banc de quartzites réviniens est incliné à près de 80° sur une hauteur de plus de 20 mètres.
Ils enserrent des phyllades, qui, ayant été davantage sujets à l’érosion, créent des couloirs étroits entre les lames de quartzite, plus dures.
Bouleau et myrtilles parsèment la roche. Le tout dans un cadre de feuillus, qui n’a vraisemblablement pas changé depuis des siècles.
Sur les flancs du rocher, on trouve des lichens crustacés jaunes brunâtres appelés en wallon : mossê d’pîre (mousse de pierre). On s’en servait pour teindre de la laine ou encore pour colorer les oeufs de Pâques.
Il est également appelé le Raboru. Il fait partie des ruisseaux qui alimentent le lac de la Gileppe en amont du barrage, avec la Gileppe et la Soor via le tunnel de dérivation.
Prend sa source dans la Haie du Procureur pour se jeter dans le Lac de la Gileppe.
L’altitude de ce quadrilatère tourbeux de 550 m de côté est comprise entre 560 m et 580 m.
Elle s’est formée en 4000 avant Jésus-Christ.
L’épaisseur de la tourbe fait jusqu’à un mètre.
On y pratiquait le pacagage, le fauchage, l’essartage et l’extraction de la tourbe. Les épicéas envahissant ont été éliminés.
On y trouve une association de spaignes avec des molinies, des canches flexueuses, de la laîche vulgaire, des plages de myrtilles, des callunes, des airelles rouges, des bouleaux pubescents, des épiceas, des sorbiers des oiseleurs, de la bruyère quaternée, des linaigrettes vaginées, des peupliers trembles, des saules cendrés à oreillettes et marsaults, des renoncules flammettes, des jonchères, de la luzule des bois, des cirses des marais...
Au Nord y coule le cours supérieur de la Statte et de son affluent le Ruisseau des Nûtons, à l’Ouest, ce sont les plantations de résineux des Rhus et Rondfahay.
Une taverne rustique et décontractée située le long de la Hoëgne, près du Gué de Belleheid.