Ce lieu-dit est devenu célèbre grâce à son Barrage construit par l’ingénieur liégeois Eugène Bidaut en 1878, à l’avantage de l’industrie lainière verviétoise, en plein essor à cette époque.
Son positionnement est très favorable au tourisme, non seulement grâce au Barrage, agrémenté de son lion géant, de sa tour panoramique, de son restaurant, de ses cafétérias, de son nouvel Accropark, de son grand parking, mais aussi grâce à son environnement immédiat : niché au creux de la vaste Hertogenwald, les départs de promenades y sont légions ; vers Eupen, vers Jalhay, vers les Hautes Fagnes via le Val de la Gileppe mais également bien sûr le tour du Lac du Barrage, d’une longueur d’environ 16 km.
La hauteur totale du barrage est de 64 mètres. Avant le surhaussement, elle était de 47 mètres.
Le volume du mur est de 1,4 millions de m³ de béton et 1,2 millions de m³ d’enrochement.
Sa capacité maximale est de 26 430 000 m³ dont 24 000 000 m³ de capacité utilisable.
La superficie du lac équivaut à 130 ha. Il est alimenté par les ruisseaux de la Gileppe, la Louba et la Soor, qui ensemble forment un bassin versant de 54 km².
Son eau assure les besoins alimentaires et industriels de l’agglomération verviétoise.
On peut distribuer jusqu’à 73600 m³ par jour, permise par une pluviosité annuelle moyenne de 1250 mm.
Une centrale électrique produit la puissance de 0,633 mégawatts/heure.
Les 2 tours de prise d’eau, d’une hauteur de 75 mètres, effectuent les prélèvements au départ de capteurs situés à différents niveaux. Deux canalisations d’un débit maximal de 89 m³/seconde amènent cette eau vers un bassin d’amortissement. L’eau passe ensuite dans une centrale hydro-électrique qui produit le courant nécessaire au fonctionnement du complexe. L’excédent se dirige vers Verviers par l’aqueduc d’alimentation.
Le déversoir du barrage est composé de 2 pertuis d’une largeur de 8 mètres.
Sa fonction est d’évacuer le surplus d’eau à raison d’une capacité de 185 m³ d’eau par seconde. L’obturation est assurée par un wagon-vanne en acier de 25 tonnes suspendue au point-cadre commandée électriquement.
L’ensemble est géré par le Ministère des Travaux Publics Service des barrages.
Elle a été renouvelée en 1949.
Lorsque le Barrage a été rehaussé en été 1970, il a dû être démonté pièce par pièce, puis reconstruit au sommet du nouvel ouvrage.
Ils ont été tués lorsque leur avion a été abattu par la flak allemande le 31 mars 1944.
Il s’agissait de :
Arthur Harrington Jefferies
Robert Henry Paxton
James Woodburn Whitley
Harold Simpson
Les trois autres membres ont été fait prisonniers.
Il s’agissait des sergeants Jeffrey, Keirle et Upton.
Ils étaient tous des volontaires réservistes de la Royal Air Force.
Les germanophones l’appelaient le "Vieux Chêne" (die Alte Eiche).
Sa découpe a transité un moment dans le Musée de la Forêt à Bérinzenne.
Au sommet, on assiste à une vue imprenable sur le Lac du Barrage et sur les alentours.
La sortie du tunnel est contrôlée par une vanne-papillon métallique d’1,5 m de diamètre et d’axe horizontal qui en règle le débit : ouverte en temps de crue, elle se referme au niveau d’étiage afin de maintenir un débit suffisant dans la Soor, le conduit demeurant toujours en charge. Elle est commandée automatiquement par un limnigraphe installé au barrage en amont et qui enregistre constamment la hauteur du plan d’eau. Il est véritablement impressionnant de voir, aux grandes eaux, le jet fusant de l’aqueduc en mugissant, s’arrondir en une vaste arcade ruisselante et retomber dans son lit plusieurs dizaines de mètres en contre-bas.