Jalhay est une commune qui comporte 8 bons milliers d’habitants.
Il date de l’époque des Francs aux 4è et 5è siècle, lorsqu’ils s’y installèrent à la suite de la décadence du pouvoir de Rome.
Cette église comporte une flèche torse d’une hauteur de 20 m. Elle est assise sur une tour carrée en moellons de grès, aux angles tronqués avec des chaînes calcaires.
Le pourtour extérieur contenant d’anciennes croix qui portent d’anciennes armoiries des 16è et 17è, restes de l’ancien cimetière.
La tradition raconte qu’un souterrain reliait l’ancien château de Jalhay (détruit à la Révolution française) et l’église, permettant une évacuation vers Maloupont.
Ce village-rue est situé sur la crête du Botné et du Hélévy, affluents de la Hoëgne.
Cette ancienne seigneurie dépendait directement avec Jalhay, Foyr et Charneux, du prince-évêque de Liège.
On retrouve à Surister tous les symboles de puissance du Moyen-âge : le moulin banal, le château du seigneur, le perron et, plus loin en quittant le ban, le gibet ou lieu de pendaison.
C’est au 15è siècle qu’un perron fut remis aux différents bans du Marquisart de Franchimont (Principauté de Liège). Le lieu du perron servait à proclamer les règlements et édits.
Ce perron, en face duquel se trouvait le Château des Groulard, fut détruit en 1789 à la révolution française.
Il a été replacé en 1992 sur base d’une gravure de Remacle Leloup et d’une pierre retrouvée (un morceau de la colonne qui servait d’échalier se trouve actuellement dans la salle La Petite France). Il est la réplique exacte de l’ancien perron disparu.
Sur le plateau du Hélévy, un affluent de la Hoëgne s’étendent de nombreux prés entre Jehanster et Surister.
Ce lieu-dit se situe à la confluence du Ruisseau d’Hélévy (qui prend sa source sur le plateau de Vervierfontaine) et de la Hoëgne. On y extrayait déjà du minerais de fer du temps des Romains.
Sous l’ancien régime, le Ruisseau d’Hélévy, qui coule entre les deux parties du Chaumont, marquait la limite entre la seigneurie de Jehanster et celle de Surister.
L’extraction du fer s’y est poursuivie jusqu’au 17è siècle.
A présent, il sert encore de limite communale entre Theux et Jalhay.
Ce hameau blotti dans une boucle de la Hoëgne constitue un point de départ de balades formidable.
En 1531, il était déjà connu sous la forme "Roillonpreit" qui signifie "pré près des sillons".
Il s’agit des vestiges d’une ancienne forge et d’un fourneau (1480-1609) mise à jour en 2004. D’abord appelée Forge Le Chastelain ensuite Forge Racket, elle a été citée pour la première fois en janvier 1480.
Le sous-sol de la région recèlait de nombreux gisements de fer de qualité variable.
Ce «moulin à fer» fut cité une première fois en 1480 et on en reparle en 1503. En 1609, elle était encore en activité mais ne fut plus citée par la suite.
Ce hameau est situé en contrebas de Solwaster (nord-ouest), à la confluence de la Hoëgne et de la Statte.
Ici, de la tourbe, aux bienfaits thérapeutiques dûs à son pH très bas, était extraite par la société fermière Spa Monopole, pour les besoin des cures des Thermes de Spa.
Des wagonnets transportaient la tourbe, dont parfois 600 m³ par an étaient extraits, où elles étaient chargées plus bas sur un camion.
Une croix en bois peinte en blanc.
On y a apposé un feuillet avec le texte suivant :
"Merci à tous ceux qui bénévolement ont permis que je retrouve ma place ici.
La croix rapelle comment j’ai voulu racheter le monde et vaincre la mort.
Mes bras sont ouverts pour accueillir tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui ont soif de paix et d’amour.
Merci à vous tous qui passez devant cette croix de la respecter et d’entendre mon message."
Les Défenseurs de la Croix et du Patrimoine Chrétien asbl.
Ce moulin situé le long de la Hoëgne fut construit en 1850 à l’emplacement d’un moulin à vent datant de 1476.
Il fut reconstruit suite à un incendie en 1908.
La roue de marteau supérieure en métal existe toujours, mais est rouillée.
Dans ce petit coin de rendez-vous rustique et charmant, entouré de bois, il est possible de se ravitailler. C’est un point de ralliement idéal lors d’un parcours le long de la Hoëgne.
Le GR573 en provenance de Botrange s’y sépare en deux variantes : soit vers les hauteurs de Spa, soit vers Solwaster, Polleur et Theux.
Cette passerelle pédestre est située juste à côté du Gué de Belleheid et permet le passage au parking les pieds au sec.
Très fréquenté à la bonne saison, grâce à ses commerces de ravitaillement.
Une passerelle en bois enjambant la Hoëgne entre Hockai-Centenaire et Belleheid. Elle permet de remonter vers Sart-Station.
La Passerelle du Centenaire est appelée de la sorte en raison de la commémoration du 100è anniversaire de l’indépendance de la Belgique en 1930.
Il s’agit d’un nœud de promenades fort prisé, notamment vers la vallée de la Hoëgne ou vers Solwaster, mais aussi vers la Vêcquée et la Baraque Michel.
C’est aussi tout proche, le passage du Ravel sur l’ancienne 44 qui se prolongeait autrefois depuis Spa vers Stavelot, offrant à l’heure actuelle un superbe itinéraire pédestre ou cycliste.
Cette croix a été érigée en août 1965 à la mémoire de Grégoire t’Serstevens, créateur de la propriété, décédé en 1951, et de Louis Marquet, son collaborateur.
Cette célèbre croix a été érigée à la mémoire de deux fiancés disparus tragiquement dans la fagne le 21 janvier 1871. La première croix érigée à leur mémoire date de 1893.
Cette stèle a été posée par les Amis de la Fagne à la mémoire de Henri Angenot, une personnalité verviétoise. (1861-1943).
A l’origine, cette auberge au cœur du haut plateau fagnard a été fondée en 1813 par le tailleur rhénan Michel-Henri Schmitz. Culminant à 674 m, ce n’est pas le second plus haut point du pays.
En effet, après le Signal de Botrange culminant à 694 m, on trouve le Weisser Stein (Pierre Blanche) dont l’étendue toponymique est à cheval sur la frontière belgo-allemande. Côté belge, dans la commune de Bullange, il tutoie le Signal de Botrange avec ses 693,05 m d’altitude.
Cependant, bien qu’affichant 674 m à l’altimètre, la Baraque Michel ne se situe pas exactement au sommet de la colline mais toujours sur sa pente. Le sommet proprement dit se situe un peu plus au sud-est, presqu’au Mont Rigi. Celui-ci culmine à 681 m.
" Waaouuh quel paysage, on se croirait… dans un pays lointain ! "
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Vrai ou faux, finalement ce dolmen ?
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