L’extrême est de la commune de Durbuy réserve encore de belles surprises, comme ce village perché sur les hauteurs de l’Aisne : Villers-Sainte-Gertrude.
Ce village assez dynamique attire pas mal de touristes, non seulement pour son domaine avec un grand parc ; en effet, celui-ci comporte plusieurs gîtes d’étape autour de la Ferme-Château, mais aussi pour son très bel environnement boisé d’une part et agricole de l’autre. Bref, une variété de paysages à la fois intimistes ou panoramiques.
C’est cet environnement très agréable que nous vous invitons à côtoyer, en battant la campagne jusqu’au village d’Ozo et son menhir et en flirtant avec un affluent de l’Aisne bien pittoresque : le Ruisseau de Pont-le-Prêtre.
Il est mis en gage par le monastère Nivellois à la fin du 16è siècle et revient finalement à l’Abbaye cistercienne du Val-Saint-Lambert, et ce jusqu’au 18è.
La métallurgie s’y est développée du 16è au 18è siècle.

A l’intérieur, certaines statues datent du 16è siècle ainsi que les fonts baptismaux.
Dans le porche, la pierre armoriée rappelle la fondation de l’ancienne église en 1617 aux armes de Gilles de Bouvet et de son épouse, Anne des Mares.

Durbuy rend hommage à la pierre, matériau omniprésent sur le territoire de la commune, en organisant tous les deux ans des symposiums (réunions de spécialistes d’un domaine particulier). Cette œuvre date du Symposium 2017.


On a pu dès lors se rendre compte que le champ des mégalithes était davantage étendu vers le nord qu’imaginé auparavant, jusque sur la rive droite de l’Aisne.
Comme la roche à cet endroit est du schiste d’âge couvinien et que le menhir est en poudingue, on peut en conclure que cette pierre a été traînée jusqu’à cet endroit durant le Néolithique.
Une ferme du 19è transformée en un cadre féérique, un endroit hors du temps.