Sous la surveillance d’un lion de 13 m de haut
Ce barrage hydraulique de 64 m de haut est surmonté d’un énorme lion sculpté. Il retient le Lac de la Gileppe, une vaste réserve d’eau qui alimente une bonne partie de la région verviétoise.
La hauteur totale du barrage est de 64 mètres. Avant le surhaussement, elle était de 47 mètres.
Le volume du mur est de 1,4 millions de m³ de béton et 1,2 millions de m³ d’enrochement.
Sa capacité maximale est de 26 430 000 m³ dont 24 000 000 m³ de capacité utilisable.
La superficie du lac équivaut à 130 ha. Il est alimenté par les ruisseaux de la Gileppe, la Louba et la Soor, qui ensemble forment un bassin versant de 54 km².
Son eau assure les besoins alimentaires et industriels de l’agglomération verviétoise.
On peut distribuer jusqu’à 73600 m³ par jour, permise par une pluviosité annuelle moyenne de 1250 mm.
Une centrale électrique produit la puissance de 0,633 mégawatts/heure.
Les 2 tours de prise d’eau, d’une hauteur de 75 mètres, effectuent les prélèvements au départ de capteurs situés à différents niveaux. Deux canalisations d’un débit maximal de 89 m³/seconde amènent cette eau vers un bassin d’amortissement. L’eau passe ensuite dans une centrale hydro-électrique qui produit le courant nécessaire au fonctionnement du complexe. L’excédent se dirige vers Verviers par l’aqueduc d’alimentation.
Le déversoir du barrage est composé de 2 pertuis d’une largeur de 8 mètres.
Sa fonction est d’évacuer le surplus d’eau à raison d’une capacité de 185 m³ d’eau par seconde. L’obturation est assurée par un wagon-vanne en acier de 25 tonnes suspendue au point-cadre commandée électriquement.
L’ensemble est géré par le Ministère des Travaux Publics Service des barrages.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
Le gouvernement confie l’étude du barrage à Eugène Bidaut, né à Liège en 1808. Ceci à la demande des lainiers verviétois qui souhaitent une eau parfaitement pure et qui ne souhaitent plus dépendre du Barrage d’Eupen.
Mort de Bidaut. Auguste Donckier, ingénieur et docteur en sciences naturelles, est chargé de l’analyse des éléments hydrologiques et géologiques.
Le barrage est mis sous eau.
Le barrage est inauguré par Léopold II. Sa capacité est alors de 13,3 millions de m³ pour une superficie de 85,70 hectares.
Le lion sculpté par Félix-Antoine Bouré est inauguré.
Début des travaux de rehaussement du barrage.
Le surhaussement du barrage est achevé.
Sa capacité passe à 26,4 millions de m³ pour 130 hectares. Il est alimenté essentiellement par la rivière de La Gileppe et son affluent la Louba. Les eaux de la Soor sont acheminées vers le lac par un tunnel.
Le roi Baudouin inaugure le barrage surhaussé.