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Bérisménil
La Roche
CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Bérismenil est un petit village forestier et agricole situé sur les hauteurs de l'Ourthe, entre Houffalize et La Roche, sur la N860.
L'origine du village remonte au temps des celtes, où a vécu une importante colonie. Elle y a bâti une forteresse dont les vestiges se trouvent toujours au lieu-dit "Le Cheslé", en contrebas du village, le long de l'Ourthe.
Cette chapelle funéraire néo-gothique en moellons de grès et pierres de taille calcaires, située au fond du cimetière, a été construite à la fin du 19è siècle.
Une petite chapelle de plan rectangulaire en moellons de grès et de schiste à l’est du village. Le toit est en ardoises artificielles. Elle date de la fin du 19è siècle.
L’ouverture en plein cintre est encadrée de briques et renforcée par des pierres en calcaire. La porte en bois possède un style du 16è siècle.
Il s’agit de la plus grande forteresse celtique de Belgique, occupée entre le 8è et le 6è siècle avant Jésus-Christ.
Elle s’étend sur 13 ha et la longueur du double rempart est supérieure à 1750 m.
Une reconstitution du site a été réalisée en 1980 par la Société Nationale des Fouilles.
Elle donne une idée de l’ingéniosité de cette peuplade et démontre à suffisance l’effet dissuasif de la forteresse vis à vis d’un éventuel envahisseur.
Les fouilles actuelles entreprises par l’Université Libre de Bruxelles depuis 1960 étudient la structure du mur de barrage dressé sur l’étranglement de la boucle, la partie la plus sensible de la fortification, opposant une muraille de quelque 6 mètres de haut à toute attaque venant du haut plateau.
Selon la tradition populaire locale, ce site remarquable et difficilement accessible était le repaire de tous les elfes. Des traces incontestables d’occupation révèle la présence en ce lieu d’une peuplade peu connue.
Cette ancienne croix en bois est située au sommet d’un col d’une altitude de 554 m.
Les bûcherons construisaient autrefois des fours pour fabriquer le charbon de bois. Certains cratères dans la forêt témoignent encore de cette pratique.
Cette grande église paroissiale de style néo-gothique a été reconstruite en 1871 sur les plans de l’architecte Bouvrie. Elle a été restaurée en 1953 par l’architecte E. Godin. Le mobilier est de style néo-gothique contemporain.
Dans l’ancien cimetière à droite, on peut y découvrir une dalle et des croix funéraires en schiste datant du 19è siècle.
Ce monument est dédié aux victimes de la seconde guerre mondiale. De part et d’autre du monument sont inscrits 24 noms de personnes tuées entre mai 1940 et janvier 1945.
Cette hélice d’avion fichée sur un cairn de moellons de grès a été érigée le 20 mai 1984 en mémoire du mitrailleur le sergent James H. Young, abattu avec son avion dans les environs de cet endroit.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
13
avr
1944
La 8è Force Aérienne a pour objectif de bombarder la ville industrielle de Schweinfurt et son usine de roulements à billes. L’avion du jeune sergent James H. Young, mitrailleur, est pris en chasse par la Luftwaffe avant qu’il atteigne l’objectif et l’abat
20
mai
1984
Le monument commémoratif est dressé à quelques pas de l’événements. Depuis, chaque année, le contingent américain de l’OTAN basé à Geilenkirchen vient y célébrer son Memorial Day.
Cette maison en moellons de schiste et de grès, de style néo-classique, entouré d’un mur, date de 1863. La petite dépendance qui sert de garage avec un ancien fenil date des années 1950.
Accès : Autorisé toute l’année.
Pendant la période de la chasse, du 21 septembre au 31 décembre, le sentier est inaccessible les jours de battue et pendant les périodes d’affût. Voir les affichettes au point de départ.
Cette stèle a été apposée en l’homme à ces deux résistants tués en septembre 1944.
Ces deux jeunes maquisards de 18 et 22 ans ont été abattus à Nadrin, alors qu’ils partaient ravitailler leurs camarades basés dans les bois. Ils avaient pris la fuite à la vue d’une colonne d’Allemands qui s’approchaient d’eux.
Ils ont reçu à titre posthume la Croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold II avec palme, la Croix de Guerre avec palme ainsi que la médaille de la Résistance et la Médaille commémorative de la Guerre 1940-1945.
Les décorations ont été remises à leur famille lors d’une séance collective de remise de médailles à l’Hôtel de Ville de Bastogne le 16 avril 1947.
La Vallée de l’Ourthe, des Deux Ourthes à Rendeux, via Le Hérou, Maboge et Marcourt. Les villages des hauteurs : Dochamps, Cielle, Samrée, Bérismenil, Nadrin, Hives, Champlon, Erneuville, Nisramont...