Ce village à la lisière des Ardennes est traversé par la Hoëgne, dont le toponyme était autrefois partagé : on retrouve l’appellation Polleur près de sa source en Hautes Fagnes.
L’Histoire de Polleur a été marquée par le passage de Charles le Téméraire. Il massacra les 600 franchimontois qui tentèrent de libérer Liège de l’emprise de son siège en novembre 1468.
Le chroniqueur de Charles le Téméraire était Philippe de Commynes. Il a raconté que son armée fut contrainte de quitter le pays à cause du froid, piquant au point de geler le vin, qui devait être découpé à la hache !
Toujours très épris de liberté au cours de l’Histoire, les Franchimontois proclamèrent une Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen lors de la Révolution liégeoise (entre 1789 et 1791), adaptée par rapport à celle de la Révolution française.
Actuellement, une statue érigée en 1989 lors du bi-centenaire, commémore encore la réunion tenue par les différents bans régionaux de l’époque.
La Fête du Coucou s’y déroule chaque année paire, le dernier week-end de juillet.
Le dimanche de la fête, les hommes du village partent à la traque de la "Bête du Staneux", un centaure féminin responsable de nombreux méfaits qui se sont produits dans le village au cours de l’année, en direction du Bois de Staneux tout proche.
Seul le dernier marié de l’année, préférant vaquer à d’autres occupations, ne participe pas à la traque. Considéré comme un couard (le coucou), il sera impitoyablement jeté dans la Hoëgne, après avoir été jugé par un tribunal populaire.
Le canal en lui-même longe toujours la Hoëgne jusqu’à ce quartier. Celui-ci s’est même érigé en "République libre du Moulin", faisant référence à la signature de la Charte des Droits du Citoyens qui avait été établie lors du Congrès de Polleur, durant la Révolution liégeoise (1789 - 1791).
Elle avait émis le voeu que si Polleur était épargné durant la première guerre mondiale, elle ferait ériger une croix au sommet du Chaumont, ce qui fut le cas.
Son clocher tors est du type dextrogyre, c’est-à-dire que sa torsion va de gauche vers la droite. Sa flèche en matériaux composites repose sur une base carrée.
La tour et sa flèche sont inscrites au patrimoine immobilier classé de Theux depuis janvier 1935.
Devant l’église, on peut y voir une réplique de la Grotte Notre-Dame de Lourdes.
Elle fut reconvertie par la suite en bibliothèque du village qui n’existe plus à l’heure actuelle.
Il se situait sur la Voie du Fer, une voie romaine qui reliait Trèves à Tongres.
Il comporte 2 arches oblongues en anse de panier.
Le tablier forme un léger dos d’âne.
A mi-voie du parapet, un petit Christ en fonte d’un côté. Il a été placé lors d’une profonde remise en état en 1767.
De l’autre côté, une statue de la Vierge drapée à la manière de Del Cour.
Cette Vierge fut volée dans les années 1990. La nouvelle est l’œuvre de Jacques Dubois.
Il a été profondément restauré entre 1978 et 1980.
Source : Retrouvailles imagées - Jacques GROSDENT
Il s’agit du point de ralliement de la route des Droits de l’Homme. Celle-ci parcourt tout le territoire de l’ancien marquisat de Franchimont. Elle est balisée par seize stèles relatant les droits proclamés lors du Congrès.
Déjà au début des années 1900, la maison privée avait été transformée en théâtre.
La maison est devenue une salle de spectacles en 2002 après une réfection complète sur les plans de l’architecte Roger Leclercq de Polleur.
Elle avait été achetée le 8 janvier 1992 par la commune de Theux.
Il a une longueur totale de 464 m répartis en 5 travées.
Son tablier est en métal associé à une dalle de béton armé.
Gîte familial pour 8 à 9 personnes.
Ce gîte d’une capacité de 2 ou 3 personnes vous permettra de vous ressourcer dans un endroit calme et dans une ambiance cosy.
Cette maison a été construite en 1852.