Avec Eben, Emael constituait une commune avant leur fusion avec Bassenge. L’un étant dans le prolongement de l’autre, on entend souvent parler de l’association des deux : Eben-Emael mais ils possèdent chacun leur église.
Cette réserve naturelle, qui fait partie de la Montagne Saint-Pierre, a été créée en 1973. Il s’agit du plus ancien site protégé de cette zone de Meuse. Une dizaine d’autres ont été créées par la suite.
Ce site est riche en flore calcicole. Pollinifère, elle est très variée.
Le microclimat de la vallée de la Basse Geer, y contribue beaucoup.
La faune est également très riche au niveau des batraciens, des oiseaux ou encore des mammifères tels que le blaireau.
On y découvre d’anciennes carrières de silex et de tuffeau, une craie sablée. Les galeries de celles-ci permettent l’hibernation d’espèces de chauve-souris.
Une race particulière de moutons permet un pâturage extensif de cette zone.
La carrière Marnebel qui souhaite étendre ses activités trouve une farouche opposition de la part des associations de la nature ainsi que des riverains.
Cette plaque apposée sur une pierre est dédiée à la mémoire de Jean-Marie Léonard, né en 1964 et décédé en 2016. Il a contribué à l’érection en réserves naturelles et sites protégés, de plusieurs zones autour de la Montagne Saint-Pierre.
Cette colline escarpée façonnée par la Meuse et le Geer, limite entre Hesbaye et Pays de Herve, est caractérisée essentiellement par son sol calcaire, engendrant toutes sortes de phénomènes naturels exploités par l’homme depuis très longtemps.
La montagne toute entière est limitée à l’est par la Meuse et à l’ouest par le Geer. Le canal Albert coupe la montagne en deux sur 1300 mètres et sur une hauteur de 65 m. Elle s’étend à la fois sur les territoires belge et néerlandais.
La réserve naturelle couvre quant à elle une quarantaine d’hectares sur le flanc mosan du plateau calcaire.
La partie la plus haute en altitude se situe aux Pays-Bas au niveau de la colline De Observant qui culmine à 171 m.
Avant que les continents ne trouvent leur position actuelle, en dérivant au fil des millions d’années, la région était recouverte par la mer, à l’ère du crétacé supérieur. Le cycle de la vie et de la mort de milliers d’animaux marins et surtout de nombreux unicellulaires à squelettes calcaires, ont laissé de vastes dépôts qui ont été érodés au fil du temps par la Meuse, creusant son sillon. On retrouve ainsi dans la roche, des fossiles d’animaux marins comme des oursins ou des coquillages. On retrouve même des dents de requins ou des pinces de crabe !
Cette zone a longtemps fait l’objet d’un pâturage ovin. Cela engendrait une végétation plutôt basse de plantes à fleurs. Mais une fois cette pratique abandonnée, les graminées reprennent le dessus, puis les arbustes tels que les ronces, les aubépines et les pruneliers, puis la forêt dont le bouleau est généralement la première espèce à pousser. Chênes, érables, charmes et merisiers venant en général en dernier lieu.
On essaye parfois de retrouver les pelouses calcaires du premier stade, assez rares et riches en espèces végétales ; soit par le fauchage, soit en rasant les arbustes, soit en coupant des arbres selon le stade d’évolution de la végétation.
Ce sentier suit une vallée sèche, typique des versants calcaires. Localement, on appelle ce type de vallée une chavée.
Ce type de vallée est dite sèche à cause que l’eau s’infiltre directement dans le sol calcaire et donc très poreux. La nappe phréatique se trouve au niveau de la Meuse.
Elle a en fait été creusée lors de la dernière période glaciaire, lorsque l’eau en phase de dégel s’écoulait sur la pente, alors que le sol était toujours gelé.
Les tunnels végétaux génèrent une fraîcheur particulière. Ils sont jonchés de pas mal d’espèces de fleurs.
Du point de vue de la faune, le blaireau profite des nombreuses cavités pour y établir son terrier. Plusieurs espèces avicoles occupent également les lieux : les troglodytes, les fauvettes ou encore les rossignols.
Cette réserve naturelle située au pied de la Montagne Saint-Pierre a été créée au début des années 1990. Elle s’étend sur une dizaine d’hectares. Elle s’est formée suite aux vases lors du dragage du Canal Albert.
Un bois de saule jonché d’orchidées s’y est formé naturellement.
Petit coin ombragé entre la Rue du Garage vers Emael et le Pont du Caster sur le Canal Albert.
Ce lieu-dit est situé au sommet de la Montagne Saint-Pierre, juste à l’entrée du fort d’Eben-Emael, avec une vue sur la spectaculaire tour d’Eben-Ezer.
Ce fort construit entre 1932 et 1935 dans le cadre de la ceinture fortifiée de Liège, pourtant réputé imprenable, a été pris par les Allemands le 11 mai 1940, par des planeurs et des parachutistes.
Le plan de ce fort, qui surplombe de 65 m le Canal Albert, forme un pentagone irrégulier d’une surface de 0,75 km². Il s’agissait du plus grand fort jamais construit à son époque.
Cette casemate est armée de 3 canons de 75 mm, tout comme celle de Visé II et celle de Maastricht.
Lors de l’offensive de mai 1940, les portes intérieures ont été arrachées par des explosions. Au final, elle doit être abandonnée le jour même.
Tout comme le bloc Mi Nord, il sert à la défense de la superstructure du fort.
Avec Eben, Emael constituait une commune avant leur fusion avec Bassenge. L’un étant dans le prolongement de l’autre, on entend souvent parler de l’association des deux : Eben-Emael mais ils possèdent chacun leur église.
Ce petit parc situé à l’est du village a été réaménagé en profondeur par le Service des travaux de Bassenge. Il contient un étang creusé en 1993, alimenté par la fontaine de la Guizette toute proche. Le Geer longe le site à l’est.
Cette zone humide, récupérée lors d’une modification du cours du Geer entre 1970 et 1973, a été aménagée par l’administration communale de Bassenge.
Elle est dès lors devenue une zone de détente mais aussi un refuge pour les batraciens, qui avaient été perturbés lors des travaux de redressement de la rivière.