CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Cette fange protégée d’une superficie de 280 ha a été dégagée des épicéas qui l’avaient envahie, dans le cadre du projet LIFE Ardenne liégeoise. Elle a retrouvé son aspect originel et elle est fréquentée par des canards et des castors.
Les végétaux ne s’y décomposent pas facilement du fait de l’acidité et de l’humidité de ce sol fagnard. Cela forme ainsi la tourbe, une matière organique à la teinte brune foncée.
On s’en servait jadis souvent comme combustible.
Sachant qu’elle se forme à raison de 1 mm par an, il faut des centaines ou des milliers d’années pour former une tourbière.
On y trouve des espèces de plantes assez typiques telles que la myrtille, la callune ou encore la bruyère quaternée.
Lorsque l’épaisseur de la tourbe est assez faible, on parle de lande. Lorsqu’elle est plus importante, on parle de tourbière.
Dans ce dernier cas, un autre type de végétation s’y développe comme les linaigrettes, les droseras, les andromèdes ou différents types de sphaignes, qui par ailleurs se raréfient.
Il faut être assez prudent lorsque l’on s’aventure dans une tourbière car le terrain spongieux prête à l’enfoncement. Le piétinement lui est de toutes façons particulièrement nocif.