Le choix du point de départ à Jalhay vous permet de découvrir la superbe vallée de la Hoëgne, dans sa plus belle portion, sans avoir besoin nécessairement d’utiliser deux voitures.
En effet, un bus direct (la ligne 390 Verviers – Rocherath) relie la Baraque Michel à Jalhay en à peine une dizaine de minutes.
La première partie consiste à rejoindre le fond de la vallée de la Hoëgne au niveau du Trou Colas, là où elle commence à devenir très pittoresque.
Une fois dans la vallée, nous allons la suivre au plus près d’abord en direction du Moulin Gohy puis de Royompré.
On s’enfonce alors dans une zone particulièrement boisée entre le Bois Roslin et la Forêt Domaniale de Gospinal avant d’arriver au bien connu Gué de Belleheid, point de rendez-vous et de ravitaillement qui vient à point au cours de cette rando.
Ensuite le long de sentiers qui suivent la rivière de très près, on s’enfonce dans le Bois de la Hoëgne, entre souches et rochers et l’on la traverse maintes fois par des passerelles en bois. On arrive alors à la Passerelle du Centenaire.
A cet endroit, la Hoëgne décrit une bifurcation nette vers le nord-est, où l’on va s’enfoncer dans un milieu de plus en plus fagnard : les Mousseux.
On reprend alors le cap nord pour rejoindre la Vêcquée, pour passer devant la célèbre Croix des Fiancés. Il reste alors moins de deux kilomètres avant de rejoindre le point de destination : la Baraque Michel.
La Fête du chou y a lieu chaque mois de janvier. Une mêlée au chou vert réunit les villageois autour d’une vaste tablée.
La Fête du Bœuf a lieu en juillet et consiste en une dégustation de viande grillée.
En 1012, le Pays de Franchimont, dont fait partie le ban de Jalhay, fut donné au prince-évêque de Liège par Zwentibold, le roi de Lotharingie.
Durant les temps modernes, l’industrie du fer s’y est considérablement développée.
Le titre de ville fut conféré à Jalhay au début du 15è et une cour de justice y fut établie.
Lors du massacre des 600 franchimontois par Charles le Téméraire en 1468, duc de Bourgogne, le Jalhaytois Georges Stréalle faisait partie de leurs chefs.
Le village fut par ailleurs maintes fois pillé et ravagé par des troupes étrangères, ceci étant dû à sa proximité avec le Duché de Limbourg.
Le château, qui se situait non loin de l’église, fut ravagé par un incendie en 1835. Un bas-relief de l’ancienne cheminée est toujours visible près de la boulangerie.

Le pourtour extérieur contenant d’anciennes croix qui portent d’anciennes armoiries des 16è et 17è, restes de l’ancien cimetière.
La tradition raconte qu’un souterrain reliait l’ancien château de Jalhay (détruit à la Révolution française) et l’église, permettant une évacuation vers Maloupont.
On retrouve à Surister tous les symboles de puissance du Moyen-âge : le moulin banal, le château du seigneur, le perron et, plus loin en quittant le ban, le gibet ou lieu de pendaison.

Ce perron, en face duquel se trouvait le Château des Groulard, fut détruit en 1789 à la révolution française.
Il a été replacé en 1992 sur base d’une gravure de Remacle Leloup et d’une pierre retrouvée (un morceau de la colonne qui servait d’échalier se trouve actuellement dans la salle La Petite France). Il est la réplique exacte de l’ancien perron disparu.
Sous l’ancien régime, le Ruisseau d’Hélévy, qui coule entre les deux parties du Chaumont, marquait la limite entre la seigneurie de Jehanster et celle de Surister.
L’extraction du fer s’y est poursuivie jusqu’au 17è siècle.
A présent, il sert encore de limite communale entre Theux et Jalhay.

Le sous-sol de la région recèlait de nombreux gisements de fer de qualité variable.
Ce «moulin à fer» fut cité une première fois en 1480 et on en reparle en 1503. En 1609, elle était encore en activité mais ne fut plus citée par la suite.

Des wagonnets transportaient la tourbe, dont parfois 600 m³ par an étaient extraits, où elles étaient chargées plus bas sur un camion.

On y a apposé un feuillet avec le texte suivant :
"Merci à tous ceux qui bénévolement ont permis que je retrouve ma place ici.
La croix rapelle comment j’ai voulu racheter le monde et vaincre la mort.
Mes bras sont ouverts pour accueillir tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui ont soif de paix et d’amour.
Merci à vous tous qui passez devant cette croix de la respecter et d’entendre mon message."
Les Défenseurs de la Croix et du Patrimoine Chrétien asbl.
La roue de marteau supérieure en métal existe toujours, mais est rouillée.
Le GR573 en provenance de Botrange s’y sépare en deux variantes : soit vers les hauteurs de Spa, soit vers Solwaster, Polleur et Theux.
Il s’agit d’un nœud de promenades fort prisé, notamment vers la vallée de la Hoëgne ou vers Solwaster, mais aussi vers la Vêcquée et la Baraque Michel.
C’est aussi tout proche, le passage du Ravel sur l’ancienne 44 qui se prolongeait autrefois depuis Spa vers Stavelot, offrant à l’heure actuelle un superbe itinéraire pédestre ou cycliste.
