Ce village de la commune de Rendeux s’étend en rive droite de l’Ourthe entre La Roche et Hotton.
Cette chapelle a été construite et inaugurée en 1949 à l’emplacement d’un ancien fournil où 11 hommes du village ont été brûlés par les Allemands en 1944.
Ce site exceptionnel situé sur un éperon rocheux de l’Ourthe est occupé depuis la préhistoire.
Ensuite, les seigneurs du Comté de Montaigu y ont édifié un château au 11è siècle et ce jusqu’en 1413.
La disparition du château fait suite à un incendie.
A part quelques fondations encore visibles, il n’existe plus de nos jours mais une chapelle castrale a été bâtie à leur emplacement, par l’abbé Charles Jamotte, en 1639. Elle fut consacrée le 27 septembre 1660.
Comme relique, on y trouve un morceau de la tête de Saint-Thibaut ainsi que de la Sainte-Croix. C’est un pèlerin et ermite qui est mort en 1066 et canonisé en 1073.
Le maître-autel a été offert en 1730 par Jean Ernest de Loewenstein.
La statue du Christ en croix et la Vierge datent quant à elles du 17è.
Près de la chapelle se trouve un bâtiment pour y accueillir les pèlerins : l’ermitage. L’ermite Fulgence Meunier, de l’ordre de Saint-Benoît, y vécut jusqu’à sa mort en 1929. Il fit 3 fois le trajet vers Saint-Jacques de Compostelle pédestrement.
Le dernier ermite, Jean-Gabriel Lardinois y est décédé en 1968. Il vivait des dons des pèlerins.
Autrefois haut lieu de pèlerinage, surtout lors du jour de l’Annonciation (25 mars), de la Sainte-Croix (3 mai) et de la Fête de Saint-Thibaut (1 juillet), il subsiste aujourd’hui celui du 1 julllet ou du premier samedi du mois.
La légende raconte que Saint-Thibaut passa quelques années solitairement dans les bois de Marcourt.
On le prie pour guérir la fièvre lente ou encore lorsqu’on a commis quelqu’excès lors d’un repas !
Le Père Charles Jamotte, fondateur de la chapelle, l’évoquait dans son recueil de saints guérisseurs qui est paru en 1669 : Il a l’må d’Sint-Tîbå ! I beût bin èt i n’magne nin må ! Ce qui signifie en wallon : Il a le mal de Saint-Thibaut ! Il boit bien et il ne mange pas mal !
Pour conjurer ce mauvais sort, on fabriquait une croix avec deux branches. On la jetait ensuite dans la fontaine miraculeuse ou on l’accrochait dans les branches du frêne situé juste au-dessus de la fontaine. Il subsiste aujourd’hui son tronc vermoulu et rempli de mousse.
Les soubassements de ce château du 17è siècle sont en grès. Les façades sont à colombages et le toit est piqué de lucarnes et de girouettes.
Eglise classée du 17è, érigée à l’emplacement d’une ancienne bâtisse, certainement d’origine romane.
La nef de 4 travées est terminée par un chevet à 3 pans.
Cette source est située en contrebas de la chapelle Saint-Thibaut.
Les pèlerins y pratiquaient des ablutions en y plongeant les membres malades ou en buvant son eau.
Cette table de pique-nique se situe juste derrière la chapelle et l’ermitage.
Cette table de pique-nique est située au fond du parking près de l’église.
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