Cette ville touristique très animée en saison, d’un peu plus de 4000 habitants, est un véritable écrin serti dans la vallée de l’Ourthe, en plein cœur des Ardennes belges.
Les ruines de son château féodal datant du 11è siècle dominent la ville et lui confèrent un caractère particulièrement pittoresque.
Une petite rue commerciale la traverse et attire pas mal de badauds.
Une zone d’activité économique a été créée sur le plateau de Vecmont afin de diversifier ses atouts.
Les grès de La Roche sont des poteries artisanales peintes avec du bleu de cobalt et vernissée au sel. Un musée leur est consacré dans la ville.
Cette tradition a été initiée par Henri Hoffman en 1836. La famille Kalb a poursuivi l’activité dès 1878.
Les activités y sont légions : nombreux circuits VTT et rando, restaurants gastronomiques, hôtels, kayak et hébergements de toutes sortes.
Au 19è siècle, l’Ourthe était une voie fluviale qui favorisa son développement. Elle était parcourue par des "bètchètes", des bateaux de rivière, long et à fond plat, utilisés pour le transport des marchandises et de personnes en Ardenne. Elles transportaient des arbres abattus, notamment pour alimenter certains moulin spécialisés dans le broyage d’écorces où le tanin était extrait pour rendre le cuir imputrescible.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
-400000000
Sous les ondulations tectoniques appelée l’orogénèse hercynienne apparaît le sol de La Roche constitué de schiste dur. Son épaisseur est évaluée à plusieurs kilomètres de profondeur.
9
sep
1944
Les troupes alliées libèrent La Roche de l’occupation allemande puis reconstruisent le pont sur l’Ourthe.
20
déc
1944
Les Américains abandonnent la ville qui est aussitôt reprise par les Allemands.
23
déc
1944
Les Américains décident de raser la ville afin d’empêcher le flux des forces ennemies, faisant pas moins de 116 victimes et des dégâts considérables.
11
jan
1945
La ville en ruines est reprise par les troupes britanniques et américaines.
Entre le parc à gibier et le belvédère, sur 15 hectares jalonnés d’allées arborées majestueuses et de jolies clairières, sont réunies 40 espèces forestières différentes.
Cette rotonde en bois offre, depuis la Montagne du Deister, un point de vue extraordinaire sur La Roche (ville et château) et sur la Vallée de l’Ourthe depuis ce parc rocailleux s’échelonnant sur les hauteurs nord-est de la ville.
Sous des arbres remarquables, cette chapelle carrée en moellons de schiste a été construite en 1831 par Félix Maréchal-Gillet. Elle est surmontée d’un clocheton carré et d’une croix en fer forgé.
Elle contient Vierge à l’Enfant en bois polychrome datant du 17è siècle.
Cette chapelle attenante à l’hospice Jamotte (fondé en 1840) a été construite en 1964 à la place d’une autre chapelle détruite durant la seconde guerre mondiale. Elle avait été elle-même rebâtie en 1832 sur base de l’originale de 1697.
Cette chapelle en schiste du début du 17è siècle se situait près d’un ermitage. Elle abritait la statue de Sainte-Marguerite et de Notre-Dame mais elles furent dérobées en 1973.
Sa construction est dûe au prévôt de Laroche Georges de Waha-Baillonville.
Elle contient un autel en maçonnerie dans lequel est inséré un portillon mouluré dans son encadrement, avec pentures datant du 17è siècle. On y trouve également une statue de Sainte-Marguerite en bois polychrome datant de la même époque.
Son clocheton est muni à son sommet d’une croix en fer forgé.
Une légende narre qu’elle est construite sur une source et que celle-ci alimentait la citerne d’eau du Château féodal de La Roche, citerne que s’y trouve toujours à l’heure actuelle.
Sainte-Marguerite est invoquée par les femmes enceintes pour que l’accouchement se passe au mieux.
On peut y lire ce texte, inscrit sur une pierre :
Souviens-toi
Seigneur,
Ne te souviens pas seulement
des hommes de bonne volonté
mais également
des hommes de mauvaise volonté.
Ne te souviens pas
de leurs multiples violences
mais des fruits que nous avons portés.
Souviens-toi du courage
qu’ils ont réveillé en nous
pour ta plus grande gloire
et le bonheur de l’humanité.
Cette prière a été trouvée dans un camp de la mort.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
1600
La chapelle est construite par le prévôt de Laroche Georges de Waha-Baillonville.
1607
La chapelle est consacrée.
mar
1652
Accusé de complicité de vol, une sentence rendue par L’Evêque de Liège bannit l’ermite Robert Andry pour 2 ans.
1955
La chapelle est restaurée par l’architecte P. Laurens.
Les ruines d’une forteresse imposante dont la structure médiévale est bien conservée, construite sur une arête rocheuse d’une boucle de l’Ourthe. L’une des tours (Tour des Sarrasins) daterait de l’époque romaine.
Une légende célèbre est liée à l’histoire de ce château : la légende de Berthe.
Un sire de La Roche voulait donner en mariage Berthe, sa fille unique au chevalier qui, au cours d’un tournoi sanglant, imposerait sa valeur.
Le Comte de Montaigu s’étant présenté, aucun autre candidat n’osa s’aligner.
Alors que la douce Berthe allait être confiée au Comte, un cavalier fit son entrée dans la cour, si chétif face au puissant comte que l’assemblée en fut émue. Prompt à esquiver les coups grâce à sa sveltesse, le petit chevalier finit par trancher la gorge de son ennemi. Berthe fut abandonnée à son mystérieux époux au seuil de la chambre nuptiale.
Le lendemain matin, le père de Berthe découvrit la chambre vide : deux corps écrasés gisaient au bord de l’Ourthe. C’étaient Berthe de La Roche et la Comtesse de Salm que le Comte de Montaigu avait bafouée en parjurant la foi qu’il lui avait promise.. Depuis, le château reste hanté par son fantôme qui sort chaque soir de juillet et août.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
8 è siècle
Pépin de Landen éleva une villa à la place d’un ancien camp fortifié romain.
844
Le comte de La Roche Adelard fait construire un premier château.
11 è siècle
Début de la construction de la forteresse.
12 è siècle
La place forte assume un rôle stratégique dans la protection et le développement de la région.
1152
Henri de la Roche décède. Le comté de La Roche passe à Henri l’Aveugle, le comte de Namur.
1196
Henri l’Aveugle décède. Le château est légué à sa fille Ermesinde de Luxembourg soit à la lignée des comtes de Luxembourg.
14 è siècle
Jean l’Aveugle, comte de Luxembourg, permet aux habitants de La Roche de renforcer la ville grâce à une muraille et des tours. La défense du château est renforcée.
10
aoû
1681
Louis XIV prend le château. Les français réaménagent le logis.
1681
Le château est investi par Louis XIV. Un disciple de Vauban (maréchal de France) est chargé de son renforcement. Le château est alors transformé.
1721
Le château est fortement endommagé par un incendie.
1780
Joseph II abandonne la forteresse après l’avoir enseveli sous 3000 mètres cube de terre, afin de protéger les salles voûtées de l’artillerie. Le château, laissé à l’abandon, tombe en ruine.
19 è siècle
Le château est la proie de vandales.
déc
1944
Le château subit des bombardements durant la bataille des Ardennes.
Belle randonnée sur le mont de Corumont par le chemin des morts où de magnifiques marches sont taillées à même le schiste ainsi que le siège du roi Pépin.
Cette église de style néo-gothique a été construite en 1900.
Elle fut endommagée en 1945 mais remise en état. Rare que pour être souligné : un fond musical accompagne en permanence.
De nombreux vitraux datant des années 1980 apportent à l’intérieur un beau bouquet de couleurs chaudes. Plusieurs statues, tableaux, retables méritent qu’on s’y attarde, notamment à droite et à gauche du chœur, des statues en bois de tilleul représentant la Vierge et Saint-Nicolas, parton de la paroisse.
Il s’agit de l’horloge de la ville qui date d’octobre 1560. Suite à un incendie en 1704, elle a été transportée vers le château où elle a fonctionné jusqu’à 1900. Elle a été retrouvée lors de fouilles en 1996 puis remise en état de mar
La construction de l’horloge de la Ville a été financée en octobre 1560 par la vente aux enchères de plusieurs jardins. Le 17 février 1704, un violent incendie dédruitsit toutes les meisons du marché, d’Epaisse Rue et de Chanteraine. L’horloge qui se trouvait à la Maison de Ville fut transportée au château où elle fonctionna jusqu’en 1900 puis fut abandonnée dans les ruïnes.
Lors de fouilles de 1996, l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Historique de La Roche préserva ce qui restait du mécanisme. Après une minutieuse remise en état, l’horloge en état de marche, retrouva une place au château.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
oct
1560
La construction de l’horloge de la Ville est financée par la vente aux enchères de plusieurs jardins.
17
fév
1704
Un violent incendie détruit toutes les maisons du marché, d’Epaisse Rue et de Chanteraine.
1900
L’horloge est abandonnée dans les ruines.
1996
Les fouilles, menées par l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Historique de La Roche préserve ce qui restait du mécanisme et la remet en état. Elle retrouve une place au château.
Cette maison imposante et robuste du 19è siècle, en moellons de grès était destinée à tous les services administratifs.
Elle était au départ munie d’un clocheton, ajouté par prudence en cas d’alerte, qui a aujourd’hui disparu.
Tous les châssis étaient en chêne issus des forêts locales.
Abritant également les services de police, il y avait également deux pièces de dégrisement.
Ce monument d’abord dédié aux déportés et combattants de la 1è guerre mondiale a été érigé vers 1920. Il a été complété de nouvelles victimes après la seconde guerre mondiale. Il a été restauré en 2004.
Cet ancien moulin à grains date du 19è siècle. Il a été en activité jusqu’en 1960 et la roue existe toujours. Il a été reconverti en musée : le Musée de la Meunerie.
Dans cet atelier centenaire, on fabrique de manière artisanale de de la poterie en grès bleu, glacé au sel. Quant au musée du jambon d’Ardenne, il s’agit de la reconstitution d’un ancien atelier de boucher-salaisonnier des années 1900.
Quand la température du four atteint 1 200 degrés, on introduit le sel de glaçage.
Trois ouvrières se partagent le travail : l’une tourne, l’autre grave, la troisième peint. Les objets ainsi réalisés résistent au four de cuisine et au lave-vaisselle.
Certaines pièces (lampes, bougeoirs…) sont uniques.
Aire d’envol impressionnante (150 m de dénivellation).Ce point de vue est reconnu pour la vue impressionnante qu’il offre sur la petite ville de la Roche-en-Ardenne.
La Vallée de l’Ourthe, des Deux Ourthes à Rendeux, via Le Hérou, Maboge et Marcourt. Les villages des hauteurs : Dochamps, Cielle, Samrée, Bérismenil, Nadrin, Hives, Champlon, Erneuville, Nisramont...