Le gentilé des habitants de ce village situé au pied méridional des Hautes Fagnes est "Xhoffurlains". Autrefois, le village s’appelait "Les Xhofrais". Dérivé du wallon, on ne prononce pas les "x", on le prononce "Hofrè".
A l’origine, on retrouve ce toponyme sous la forme Scofreit, une forme germanisée du latin scoparia, qui signifie : bottes de brindilles ou fagots à balais.
En néerlandais, le mot "schoof" signifie botte, gerbe, dont l’origine est de la même famille.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
On retrouve une mention manuscrite du hameau dans la mayeurie de Malmedy sous la forme Scofreit.
Xhoffraix passe sous le régime du Haut-Commissariat et constitue dès lors l’une des sections de Bévercé.
CC BY-SA 4.0 Gestumblindi Rue Curé Beckmann
Cette petite église en moellons de grès et calcaire, caractérisée par une flèche très fine pointée telle une aiguille vers le ciel, a été construite en 1970, en remplacement d’un sanctuaire antérieur.
A l’intérieur, les orgues sont en chêne (école liégeoise, 18è) provenant de Haaren (canton d’Aix-la-Chapelle).
On y trouve une statue en bois de Sainte Barbe (17è), une Vierge à l’Enfant en bois polychrome (17è) dans un petit retable du 18è, un Christ en croix en bois polychrome (18 è), un Christ néo-gothique en bois (fin du 19è) ainsi qu’une pierre tombale en schiste de Quirin Bragard, le premier curé de Xhoffraix.