Ce lieu fut le théâtre d’une bataille décisive qui eut lieu le 18 juin 1815.
Elle opposait l’armée française conduite par Napoléon Ier, à l’armée des Alliés (Britanniques, Allemands et Néerlandais). Cette dernière était conduite par le duc de Wellington, le britannique Arthur Wellesley.
Cette coalition alliée contre Napoléon Ier s’était constituée quelques mois auparavant, lors du congrès de Vienne, en mars 1815.
Aux alliés s’est ajoutée ce jour-là l’armée prussienne commandée par le maréchal Gebhard Leberecht von Blücher, que Napoléon pensait avoir mise hors circuit lors d’une bataille précédente plutôt en sa faveur, qui eut lieu deux jours plus tôt à Ligny.
En effet, l’armée prussienne avait perdu environ 12 000 hommes lors de cette bataille. Napoléon espérait ainsi que l’armée du maréchal von Blücher ne puisse rejoindre celle de Wellington. Cependant, grâce à un judicieux repli stratégique, les Prussiens conservèrent malgré tout leur artillerie et leur motivation.
Appelée par Wellington lui même "La bataille de Mont-Saint-Jean", après la victoire de ses troupes, cela faisait référence à son lieu de déroulement effectif, plus au sud-est de Waterloo elle-même.
En Allemagne, elle se nomme plutôt la "Belle-Alliance Sieg", la bataille de la Belle-Alliance, faisant plutôt référence à cette coalition anti-française.
L’armée française défaite lors de cette bataille, Napoléon Ier dût abdiquer dans la foulée, le 22 juin 1815, à cause du manque de soutien politique engendré par cette défaite.