Ce village érigé en commune est situé au pied du massif ardennais, à une altitude de 409 mètres. Il est arrosé par la Lhomme. Il est entouré de vastes forêts giboyeuses qui s’étendent jusqu’à Saint-Hubert au sein d’un relief accidenté.
Le gestionnaire du transport d’électricité Elia gère la végétation qui se développe dans les couloirs des lignes à haute tension traversant la forêt.
Il serait en effet dangereux que les arbres poussent trop près des câbles électriques. Mais afin de préserver la biodiversité, des couloirs écologiques dotés de végétation plus basse ont été créés en collaboration avec 2 ASBL wallonnes : Solon et CARAH.
La vie y reprend alors ses droits et l’on y découvre à nouveau des orchidées, des papillons, des libellules, des vipères péliade et des tritons.
L’équipe tente de sensibiliser les gestionnaires transporteurs d’électricité de 17 pays européens, sachant que 300 000 km de lignes à haute tension passent à travers l’Europe.
Chapelle datant de 1834. Elle a été construite à la place d’une chapelle plus ancienne qui avait été ravagée par le feu en 1781.
Elle contient un cénotaphe (tombeau élevé à la mémoire d’un mort et qui ne contient pas son corps) ainsi qu’une dalle sculptée en bas-relief qui représente le diacre et ses ornements (panneau didactique FR/NL).
Tous les ans, le dimanche qui suit l’Ascension, a lieu la procession des Remuages. La châsse est transportée de la collégiale à la chapelle Saint-Monon, là où le saint fut assassiné vers 636. Au cours de la procession, les pèlerins, en majorité des agriculteurs, frottent la châsse avec des poignées d’herbe ou des branches d’arbustes qu’ils donneront ensuite à manger à leurs animaux, espérant ainsi les protéger pour toute l’année.
Le vieux cimetière et l’allée de tilleuls sont classés avec l’ensemble.
Un panneau didactique à l’entrée de la collégiale raconte l’histoire de Saint-Monon qui est venu évangéliser les habitants de la paroisse au 7è siècle.
La châsse contient les reliques de Saint-Monon, patron invoqué par les agriculteurs qui voient en lui un protecteur du bétail et des cultures.
Ce restaurant est dirigé en cuisine de façon dynamique et ambitieuse par Cédric Orban et Julien Doucet avec un menu carte que les hôtes composent en fonction de leurs envies. Inspiration ménagère tout en gardant le raffinement du produit.