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Encore un beau petit tour dans le massif du Staneux
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Les caractéristiques de la balade
Sans prétention, cette balade vous propose de faire le tour du Golf de Spa, écrin de verdure et de loisir situé dans le Bois de la Longue Heid, partie orientale du massif du Staneux.
Chacune des portions de cette balade vous emmène sur un chemin issu des fameuses promenades de Spa, témoins de sa glorieuse histoire : le Chemin Cailteux, le Chemin Princesse Clémentine et la Feuillée Servais. Avec pour point de repas à mi-parcours : l’Etang de Chawion.
Jean-Pol Grandmont
La Perle des Ardennes
Au cœur de la vallée du Wayai, un affluent de la Hoëgne et entouré de bois de toutes parts, Spa est une petite ville très dynamique et touristique d’un peu plus de 10000 habitants.
Spa évoque directement une petite ville thermale, pétillante (!) et bourgeoise, sertie dans un bel et vaste écrin forestier. La perle des Ardennes comme on l’appelle parfois, à juste titre.
Déjà Pline l’Ancien, du temps des romains, avait vanté les vertus de ses eaux ferrugineuses. Mais le développement primitif de la ville a débuté par une autre industrie dès 1335 : celle du fer. Le ban de Spa, comprenant l’entité de Spa et l’entité de Creppe, regorgeait de ce minerais qui fut exploité durant une bonne partie des Temps modernes. Les forges y étaient nombreuses au 16è siècle. On retrouve encore parmi les lieux-dits des appellations qui évoquent ce riche passé minier : Marteau, Bois des Minières, l’Eau Rouge (Winamplanche).
L’exploitation commerciale des eaux prit son essor au 16è siècle en commençant par l’embouteillage et l’exportation vers la France en 1583, puis en 1700 vers l’Amérique.
Les curistes, appelés également les bobelins y affluèrent.
Spa acquit dès lors une renommée internationale et vit venir à elle l’élite de l’époque. Parmi les grands noms figure le Tsar Pierre-le-Grand qui donna son nom au fameux pouhon. Il y séjourna en 1717.
La Redoute, l’un des premiers casinos au monde y fut ouvert dès 1762, à l’initiative des co-bourgmestres Gérard de Leau et Lambert Xhrouet.
L’empereur du Saint-Empire romain germanique Joseph II la visita en 1781, la surnommant : le Café de l’Europe.
On peut encore y compter la reine Margot, Christine de Suède et des artistes tels que Victor Hugo, Jean-François Marmontel, Casanova ou Alexandre Dumas Père.
Un épisode douloureux a néanmoins marqué l’an 1807 où les 2/3 de la ville furent détruits par un incendie.
Devenue très mondaine, les premiers bains furent ouverts en 1827.
Le seconde reine des belges, Marie-Henriette y mourut en 1902. Une source porte par ailleurs encore son nom.
Le Kaiser Guillaume II y installa son état major durant la première guerre mondiale et abdiqua en 1918.
Fort de son développement thermal, Spa Monopole fut fondé en 1921, en même temps que le célèbre circuit de Spa-Francorchamps.
L’art n’est pas en reste avec en 1959, la création du Festival du Théâtre et en 1964, le Festival de la Chanson Française (jusqu’en 1983). Sans oublier le dernier bébé datant de 1994 : les Francofolies !
Le thermalisme est toujours d’actualité, avec récemment la construction des Thermes de Spa, sur la Colline d’Annette et Lubin, accessible par un funiculaire depuis le magnifique Parc de 7 heures.
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Cette croix en pierre de taille située devant le Golf de Spa, a été placée à la mémoire de Sir Pier Brognard de Spa, membre de la cour de justice, assassiné à cet endroit en 1683.
Son meurtrier s’étant vanté de son crime sous l’effet de l’alcool, il subit le supplice de la roue et de l’écartement.