Marche est à la fois une commune et un chef-lieu d’arrondissement de la Province de Luxembourg. C’est la capitale de la Famenne. Elle compte environ 20000 habitants.
Des vestiges attestent de la présence de l’homme depuis le Néolithique (entre 7000 et 2500 avant Jésus-Christ).
Hameau au Moyen-Age, faisant partie des dépendances de l’Abbaye de Stavelot, elle est devenue au fil du temps un pôle économique majeur, grâce à sa position à un carrefour de routes en provenance de Liège, Namur et Luxembourg.
Elle obtint sa charte de ville au 13è siècle et fut fortifiée au cours de celui-ci. Elle était sous la protection des comtes de La Roche.
De ces remparts, il subsiste aujourd’hui la Tour de la Juniesse.
Le Couvent des Carmes fut fondé en 1473.
De nombreuses guerres ont éclaté au 16è siècle.
Les murs d’enceinte furent démantelés à la fin du 17è sur ordre de Louis XIV. Le siècle suivant, à la révolution française, le Couvent des Carmes fut fermé.
Au 18è, Marche fut un centre dentellier important. Elle comptait pas moins de 850 dentellières. Il existe encore une académie qui perpétue cette tradition.
Le Musée de la Famenne lui consacre une salle.
La ville a été profondément rénovée depuis le début des années 2000.
Marche fut même lauréate au concours européen des Destinations Européennes d’Excellence en 2011.
Une zone de barbecue avec abri proche de l’ancien étang, le long du ruisseau du Fond des Vaulx.
L’ensemble comporte une bibliothèque ainsi qu’une ludothèque. Le total des médias disponibles atteint environ 50 000.
Cette chapelle rectangulaire à chevet polygonal a été construite en 1652 grâce à Jean du Tilleul et Jeanne Wilmar. Bénite en 1659, elle fut restaurée en 1808, 1814 et 1882.
Cette œuvre d’art a été réalisée en 2003 par Jozia Gozdz à partir d’un bloc de calcaire provenant des carrières du Fond des Vaulx à Wellin.
Cet immeuble de couleur jaunâtre datant de 1911 est l’archétype de l’architecture de mise entre la moitié du 19è à la moitié du 20è siècle.
Depuis un oratoire en bois qui existait au 9è siècle, cette église de style gothique de l’école mosane, principalement construite en 1540 a connu moultes péripéties au cours de son histoire, pour finir par une restauration en profondeur en 1935.
La tour occidentale en pierre de taille comporte un portail de style classique, avec une grande porte en bois ornée de peintures. Elle est encadrée de hauts pilastres d’ordre toscan.
Un oratoire en bois est présent dans la ville.
Un édifice de style roman vient prendre place à la place de l’oratoire.
Le bâtiment est détruit dans un incendie.
La construction d’une nouvelle église débute.
La construction de l’église est achevée.
Un incendie ravage l’édifice en profondeur.
Le clocher-tour est reconstruit.
Le bâtiment est à nouveau victime d’un incendie.
Le bâtiment est restauré sur les plans de l’architecte François Schoumacker. La flèche est reconstruite.
Début d’une nouvelle restauration, dans un style néo-gothique, sur les plans de l’architecte Auguste Van Assche.
La restauration est achevée.
Une nouvelle restauration sur les plans de l’architecte Marcel De Deckere est achevée. Une pierre d’angle située à gauche du portail commémore cette réfection.
L’église est classée au titre des monuments historiques de Wallonie.
Les peintures intérieures sont rénovées et de nouveaux vitraux sont posés.
Une grotte bien connue du Fond des Vaulx, zone calcaire de la Calestienne à l’est de Marche. Appréciée des spéléologues, on y a retrouvé des vestiges datant du néolithique (-7500).
Cette gare sur ligne 43 a été mise en service en 1865 par la Grande compagnie du Luxembourg.
L’administration communale se situe dans le château du parc Van der Straten depuis 1977. Il avait été acquis par la commune en 1966.
Ces statues en bronze ont été sculptées par l’artiste Louis Noël en 1995.
Ce musée présente la Famenne et ses richesses naturelles : l’histoire artistique de la région (Maître de Waha), la tradition des métiers d’autrefois.
Une section est consacrée au monde des Francs, à la présentation des cimetières mérovingiens de Wellin et de Hamoir etdes objets mis à jour lors des fouilles.
Ce parc situé au sud de la ville s’étend sur une superficie de 3 ha. Avec le château qui tient lieu d’hôtel de ville depuis 1977, ils ont été acquis par la commune en 1966.
Cette statue située en face du Château Jadot représente le gavroche marchois, à l’aspect sage mais au caractère frondeur, symbole de l’esprit des Marchois.
En wallon, on l’appelle Li p’tit chufleu.
Une table de pique-nique située dans le parc, près de la plaine de jeux.
Une table de pique-nique proche de la Grotte de la Ducasse, près du local des spéléologues.
Cette piscine intérieure a une envergure de 25 m sur 15 m. Le bonnet est obligatoire et le short interdit. Il y a en outre un bassin pour les enfants de 15 m sur 8 m ainsi que 2 bains à bulles.
Cette plaine de jeux se trouve au sein du parc communal, le long du Ruisseau dit Bois Jean Mollet.
Cette grotte fait l’objet d’une polémique. Des vestiges préhistoriques fabriqués avec des os d’animaux y auraient été découverts en 1962 mais leur authenticité est réfutée par des observations scientifiques, semant grandement le doute.
Saut de puce entre deux gares par Waha
Au bord de la Calestienne
De la Famenne à l’Ardenne