Soulme est un charmant petit village isolé, entouré d’une importante végétation boisée, au sommet de sa colline qui domine la vallée de l’Hermeton, affluent de la Haute Meuse dinantaise.
Aucune grand route ne traverse le village, ce qui le rend particulièrement calme.
Il regroupe une cinquantaine de maisons autour d’une église romane construite par les moines de l’abbaye de Florennes dont le village dépendait. Le village est marqué par l’enclos que forme son église et son presbytère.
Les fermes et maisons sont en calcaire chaulé ou non et datent pour la plupart des 18è et surtout 19è siècle.
Elles expriment bien leur appartenance à la Fagne namuroise: les maisons en calcaire ou recouvertes de badigeon traditionnel et couvertes de toitures en ardoise, s’égrènent avec simplicité dans un espace-rue harmonieux.
Un village accueillant dans lequel les activités agricoles rythment encore les saisons. Les chemins champêtres et forestiers prenant naissance au coeur du village invitent à la promenade. Au pied de la colline, l’Hermeton et l’Omeri, son affluent, offrent quelques coins ombragés où il fait bon flâner.
Soulme fait partie de la zone protégée par application du règlement général sur les bâtisses en site rural. L’église et le moulin, ainsi que leurs sites respectifs, sont classés. Le village a également reçu le label des Plus Beaux Villages de Wallonie, ce qui lui donne un nouveau dynamisme grâce au développement de nouvelles activités associatives, de la commercialisation des produits régionaux et d’un tourisme rural de proximité.
Source : Village de Soulme, Villages en Val d’Hermeton, Wikipedia
Cette rangée de marronniers remarquables sont plantés près de l’église de Soulme.
Cette église en pierre calcaire comporte une tour carrée romane datant du 11è siècle.
Son aspect est robuste et est caractérisée par l’absence d’ouvertures d’origine. Elle est couronnée d’une flèche octogonale.
Les 3 nefs sont de style gothique (16è) mais des adaptations ont été faites au 19è, tel le plafond remplacé par des voûtes gothiques.
Le portail néo-classique est flanqué de deux chasse-roues portant l’’inscription "Commune de Soulme 1811".
Les fonts baptismaux, décorés de 4 masques, datent du 12è.
Le choeur à chevet plat date du 13è.
Ce bâtiment du 17è siècle a été réaménagé en style classique au 18è.
A l’époque, le curé de Soulme avait creusé de nouvelles caves en-dessous du bâtiment existant, provoquant un effondrement partiel de celui-ci.
Cet épisode est à l’origine de la légende des souterrains de Soulme.
Ce vaste ensemble (18è siècle) ferme deux côtés d’une placette en forte pente. Fortement modifié aux 19è et 20è siècles.
Selon la tradition locale, elle appartenait aux moines de l’abbaye de Florennes.
Le bâtiment peut être daté grâce à son pignon percé d’une fenêtre à meneau, montants chaînés et petite baie rectangulaire aux piédroits à deux harpes.
La vaste grange qui fermait la placette au Nord, le long de la rue des Granges, a été démolie en 1981.
Georgine était la propriétaire d'une buvette en bois qui se trouvait jadis à cet endroit, rendez-vous des promeneurs, des chasseurs et des gardes forestiers.
Ce moulin a été construit vers 1842 par Antoine-Alexandre Barvaux et Marie-Thérèse Baudoin.
Incendié en août 1914 par les armées allemandes, il fut reconstruit en 1916.
Depuis lors, le moulin fonctionne grâce à la force motrice produite par une turbine à axe vertical entièrement immergée.
La machinerie a été réalisée par les Ateliers Léon Michel Simonis de Jupille.
L’axe de la turbine est relié à une série d’engrenages qui, par l’intermédiaire de courroies de transmission, actionnent l’ensemble du mécanisme de meunerie.
Arrêté en 1958, le moulin est vendu par la famille Gyselincx à la SC « A la croisée des chemins » qui le revendra à Joseph Famerée actuel propriétaire en 1988.