Depuis le Barrage de Robertville, la Warche poursuit son cours au sein d’une vallée très profonde.
Pour ajouter à l’ambiance, le Château de Reinhardstein trône sur un promontoire en rive droite, majestueux.
En contrebas se trouve une cascade qui porte son nom : la Cascade de Reinhardstein.
La balade se poursuit dans le sillon jusqu’à la confluence de la Warche avec le Ruisseau du Bayehon, en provenance des Hautes Fagnes, où nous allons remonter son cours jusqu’à une autre confluence : celle-du Bayehon avec le Pouhon. C’est ce dernier que nous suivrons jusqu’au nord-est de Xhoffraix, au niveau d’une passerelle en bois.
C’est là que nous remontons dans ce village sud-fagnard perché sur les hauteurs de la Warche.
Nous redescendons ensuite dans le creux de cette dernière pour remonter son cours jusqu’au point de départ et boucler la boucle, en passant par le point de vue du Nez de Napoléon, un rocher qui surplombe la Warche.
Le barrage et ses dépendances hydrauliques ont été construits sur base d’un décret datant de 1924.
C’est l’entreprise Serma, ancêtre d’Electrabel qui a entrepris l’ouvrage, qui a été terminé en 1927.
Il sert à l’alimentation en eau potable de Malmedy. Sa centrale hydro-électrique participe à son alimentation en électricité.

A l’intérieur, les orgues sont en chêne (école liégeoise, 18è) provenant de Haaren (canton d’Aix-la-Chapelle).
On y trouve une statue en bois de Sainte Barbe (17è), une Vierge à l’Enfant en bois polychrome (17è) dans un petit retable du 18è, un Christ en croix en bois polychrome (18 è), un Christ néo-gothique en bois (fin du 19è) ainsi qu’une pierre tombale en schiste de Quirin Bragard, le premier curé de Xhoffraix.
L’origine de son nom provient d’un relevé cartographique sous Napoléon datant de 1806.