Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
Charles Quint achète les terres de Vonêche, après être passées successivement aux familles de Chiny, de Looz, de Walcourt-Rochefort, de la Marck et de Stolberg.
Pierre-Nicolas Mathys, Gaspard André puis François Kemlin installent une gobeleterie (verres cylindriques) dans le village, avec pas moins de 500 ouvriers pour y travailler.
La gobeleterie cesse ses activités, après avoir concurrencé la cristallerie française, anglaise et même de Bohême.
Aimé-Gabriel d’Artigues, un belge d’origine parisienne, maître-verrier, rachète la verrerie sous la protection de Napoléon Ier. Il possède déjà la Cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche en Alsace. Elle devient très importante grâce à son expérience.
François Kemlin remplace Aimé-Gabriel d’Artigues, son beau-père, à la cristallerie. Ce dernier ne s’occupe plus que des cristalleries de Baccarat. Avant son départ, il signe un accord avec Louis XVIII qui impose d’exporter 6000 quintaux de cristal brut.
Le français Auguste Lelièvre vient assister François Kemlin à la cristallerie.
François Kemlin confie à Aimé-Gabriel d’Artigues la direction de ses établissements. Mais il en reste le propriétaire.
Arrêt définitif de la cristallerie Sainte-Anne, suite à une tendance à la dérégulation du commerce, de jeux d’alliances de cartels et de la concurrence industrielle.
Les locaux de l’ancienne cristallerie sont occupés par une distillerie.
La distillerie cesse ses activités. Les bâtiments sont démolis et les villageois se tournent essentiellement vers des activités agricoles.
Mort du maître-verrier Aimé-Gabriel d’Artigues.
La commune de Vonêche passe à celle de Beauraing, dans le cadre de la fusion des communes.
La Rue de l’Eglise est rebaptisée Rue Léon Parent, en l’honneur de ce condamné à mort par les Allemands durant la seconde guerre mondiale.