Cette abbaye appelée aussi Monastère de l’Union a été fondée à Amay par Dom Lambert Beauduin. La communauté s’est installée à Chevetogne en 1939. Le monastère a été élevé au rang d’abbaye en 1990.
Le monastère comporte 2 églises : l’église de rite romain dédié au Christ Sauveur, sur les plans des architectes Eric Itschert et Roland Van Eyck et l’église de rite byzantin dédiée à l’Exaltation de la Sainte-Croix.
Un château est construit à cet emplacement par le bourgmestre de Chevetogne, Charles Delvaux de Fenffe.
Une loi française relative au contrat d’association entraîne la dissolution de centaines de congrégations religieuses. Les moines de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé viennent trouver refuge à Chevetogne, après avoir été chassés de France.
Les moines de l’abbaye Saint-Martin quittent les lieux. Le château est loué à des particuliers avant de servir de refuge à des jésuites espagnols.
La communauté fondée par Dom Lambert Beauduin à Amay s’installe à Chevetogne car les bénédictins du prieuré d’Amay souhaitent disposer de bâtiments plus spacieux.
L’église byzantine est édifiée après deux années de construction, basée sur les principes de la tradition byzantine, selon laquelle une église doit offrir à travers son architecture et sa décoration intérieure un condensé du cosmos.
Le monastère héberge un centre œcuménique avec une bibliothèque œcuménique riche d’environ 150 000 volumes. On y conserve des icônes et d’autres pièces liturgiques provenant d’Orient et datant généralement du 9è au 11è siècle.
La première pierre de l’église latine est posée par Robert Runcie, l’archevêque de Cantorbéry, chef spirituel de la Communion anglicane ainsi que par le cardinal Godfried Danneels, archevêque de Malines et primat catholique de Belgique.
Ce parc de loisirs qui s’étend sur 550 ha propose des activités sportives, un mini-golf, des plaines de jeux, un train panoramique, des serres, des pique-niques, une ferme pour les petits, etc. Il accueille annuellement environ 500 000 visiteurs.
Douze jardins à thèmes différents jalonnent le domaine. Ils ont été réalisés par l’équipe horticole du domaine sur les plans de l’architecte Benoît Fondu.
Un belvédère d’observation a été construit dans le bois au bord d’un lac : le Boterham.
Le Sentier Martine, la célèbre héroïne de Marcel Marlier, retrace ses aventures.
Le sentier ornithologique est illustrée par l’artiste Pierre Englebert. Il permet au visiteurs de découvrir les oiseaux dans différents biotopes.
Un parc à gibier permet de découvrir les espèces indigènes comme les sangliers, les chevreuils, les cerfs, les renards, etc.
A la Ferme des Petits, les enfants peuvent nourrir les animaux. On y trouve des poneys, des lapins, des lièvres, des cailles, des pigeons, des paons, des poules naines, des chèvres...
Le Nature Extraordinary Museum est un centre d’interprétation de la nature. On y découvre des personnages et objets imaginaires : une sirène des mers du Sud, des grimoires, un cabinet de grenouilles, un minotaure empaillé, un jardin japonais, une pharmacie de sorcière, des centaines de livres, etc.
Onze plaines de jeux avec des décorations différentes sont disséminées dans le domaine.
Il y a également de nombreux terrains de sport dont 9 terrains de tennis, 3 terrains de basket, un mini-stade, un terrain de football et un terrain de mini-foot.
On peut également jouer au mini-golf.
Les jeux d’eau sont aussi de mise : barques et canoës indiens au programme.
Le domaine est parcourable en train panoramique.
La pataugeoire dispose d’une installation de 400 m³ chauffée grâce à des pompes à chaleur.
Restauration et hébergements sont également au rendez-vous avec plusieurs restaurants, des chalets, des motels, des gîtes, des maisons forestières, une zone de caravaning.
Il est également possible de disposer de tables de pique-nique et de barbecues.
Le domaine reçoit des excursions scolaires, des classes forestières et organise également des journées portes ouvertes pour les enseignants.
Pour ses besoins énergétiques, le domaine tente de profiter de l’énergie verte : elle possède sa propre éolienne, des panneaux photovoltaïques et des panneaux solaires. Il arrive à 50% de production autonome.
Le château du domaine est construit par l’architecte Henri Beyaert pour le baron Jacques de Wykerslooth de Royesteyn.
Décès du dernier propriétaire privé. La province de Namur rachète le domaine pour l’ouvrir au tourisme.
La pataugeoire est remplacée par une nouvelle installation de 400 m³ chauffée avec des pompes à chaleur. La température de l’eau est maintenue à 25°.
Le domaine lance une bière blonde. Elle organise également des fêtes à thème en haute saison.
Cette église de style néo-classique a été construite en 1840 à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Elle a été agrandie du côté du chœur en 1875.