CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Une grande fresque du diable peinte sur un mur blanc.
On peut y lire :
Il naquit le jour où naquit l’homme.
Comme lui, manipulé, manipulant, il se multiplia.
Par le fil des idées et à sa ressemblance, il se mit à grandir.
Ce fut comme un virus, virulent et muet qui nous parasita.
Souvent indétectable, il fait mourir en l’homme l’aptitude d’aimer.
Il s’attaque aux ailes des poètes et mine le cœur des amis.
Il est là.
Il observe, flatte, louvoie, compose.
Miroir aux alouettes appliqué à polir chacune de ses facettes.
Fait de chair et d’esprit, il est entier dans l’homme.
L’homme est entier en lui.