Cette maison constitue le seul exemple malmédien de l’architecture patricienne du premier quart du 18è siècle. Il s’agit d’une construction en briques enduites et pierres pour les soubassements.
Les baies des fenêtres sont liaisonnées avec déharpements, celles des portes sont en plein cintre, inscrites dans le rectangle.
L’imposante toiture d’ardoise, à croupets en dessous d’un niveau à la Mansart.
La Correspondance des façades antérieure et postérieure avec enrichissements, côté rue (fronton et consoles à l’entrée, bardeaux d’appui en cordon unissent les cinq travées de chaque étage, lucarnes richement ornées au premier étage de la toiture).
Date inscrite sur le fronton de la porte d’entrée : 1724
Plusieurs auteurs affirment sans citer leurs sources que sa campagne de construction se situe entre 1714 et 1724.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
La maison est édifiée à l’initiative de Quirin Joseph Dester par l’architecte : Laurenz Mefferdatis d’Aix-la-Chapelle.
Conseiller du Prince-Abbé, Quirin Joseph Dester la vend à Hubert Cavens, ancien Bourgmestre.
La fille de Quirin Joseph Dester, Anne-Elisabeth se marie avec Nicolas Mostert d’Eupen et reçoit la maison en cadeau de noces.
Par la suite, elle appartient aux époux Villers-Mostert puis à mademoiselle Simone Villers.
La maison est miraculeusement épargnée des bombes lors de l’offensive.
L’habitation devient la propriété de l’ Administration Communale de Malmedy.