Sint-Pieters-Voeren

Forêt de 65 hectares.
Elle s’élève sur la colline surplombant la Voer sur un sol très argileux.
Elle était déjà présente sur la carte Ferraris en 1775.
En 1958, la forêt a été presqu’entièrement abattue au profit de terres cultivables mais peu propice à la culture, vu le sol pierreux, composé de silex, ils furent abandonné entre 1975 et 1980 et la forêt s’est reconstituée spontanément. Une partie est restée consacrée aux pâturages.
La forêt a été restaurée en 1990 par la Région flamande, qui a racheté les terrains. Plus de 200000 arbres ont été replantés.
La flore y est assez spécifique et la faune abondante.
Des sentiers balisés y sont accessibles aux promeneurs.

Il avait pour but de défendre le christianisme par les armes, et de reconquérir les lieux saints aux musulmans. Avec les Chevaliers de l’Ordre de Malte et les Templiers un peu plus tôt, l’Ordre teutonnique fut reconnu par le pape à la fin du 12è siècle.

La Commanderie des Fourons faisait partie du baillage de Biesen.
En entrant dans cet ordre en 1242, Daniel de Fourons fit don de ses possessions au Comté de Dalhem.

Le bâtiment actuel appartenait à cet ordre. Il fut construit au début du 17è, sur les traces d’une résidence primitive.

L’ordre s’est étiolé sous Napoléon. Le bien fut vendu à des particuliers. Fortement détérioré, il fut restauré par le baron de Waleffe à la fin du 19è.
Une pisciculture datant de 1885, avec élevage de truites et d’esturgeons est ouverte au public.

Dans les écuries est produit le Sirop des Fourons.

Elle fut construite sous l’égide du Commandeur de l’ordre teutonnique Willem Quaedt van Beeck, avec les matériaux du château.
Sa tombe se trouve à l’entrée du cimetière entourant l’église.
Le presbytère, récemment restauré, se trouve de l’autre côté de la rue, le long de la colline vers Veurs.
L’église possède 3 autels et conserve les reliques de Saint-Corneille.