Ce hameau situé en plein milieu des bois entre Nassogne et Saint-Hubert ne comprend que 7 habitations, des résidences secondaires. Il n’est pas alimenté en eau ni électricité.
On parle généralement de deux soldats russes mais il s’agirait vraisemblablement d’un soldat russe et d’un soldat italien abattus par des gardiens allemands en 1917 et 1918, alors qu’il tentaient de s’évader.
Fagnes, marais, bois de hêtres, bouleaux pubescents quelquefois centenaires, bistone, fougère aigle, succise des prés, linaigrette vaginée, noisetiers, etc, parsèment ce terrain en libre accès via les sentiers de promenade.
La restauration d’habitats dans le cadre d’un projet Natura 2000 a permis le retour d’espèces telles que des batraciens, des libellules, des papillons et des oiseaux qui sont caractéristiques des zones humides comme dans les tourbières de Mochamps. Ces dernières ont été restaurées dans le cadre du projet LIFE et ont été placées sous le statut de réserve naturelle domaniale ou de zone humide d’intérêt biologique.
Elles sont gérées par le département Nature et Forêts.
54 ha de forêts alluviales (qui contiennent des dépôts ; cailloux, sable, boue, provenant d’un transport par les eaux courantes) ont été restaurées, ainsi que 600 ha de fagnes au total, notamment en éliminant les épicéas, en bouchant des drains, en créant des digues, en plantant des semis de plantes typiques des milieux humides telles que des sphaignes et des linaigrettes, ainsi que des essences feuillues indigènes comme des bouleaux, des saules et des sorbiers.
Un réseau de pâturage de vaches et de moutons a été mis en place pour maintenir les milieux ouverts de manière durable.