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Solwaster
Jalhay
CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Dernier village avant la vaste forêt des Hautes Fagnes
Situé entre les vallées de la Hoëgne et de la Statte, sur les hauteurs de leur confluence, il date du 14è siècle. Il est le point de départ idéal de nombreuses randonnées.
Les chemins qui quittent le village se dirigent tant vers les Hautes Fagnes que vers les vallées de la Hoëgne, de la Statte et de la Sawe.
La Sawe rejoint la Statte en contrebas du village, aux Terres Tasse, après avoir tous deux traversé tourbières et forêts.
Plus en amont de cette dernière, se dresse à plus de 20 m au-dessus de cette rivière, le Rocher de Bilisse, un gros bloc de quartzite qui vaut le détour. De nombreuses cascades égayent le parcours de ces ruisseaux, offrant aux promeneurs autant de lieux de ressourcement.
Solwaster compte aujourd’hui environ 300 habitants.
Cette cascatelle est formée par un dénivellé plus prononcé de la Statte, face à un amas de roches de quartzites.
Cet amas est appellé "Moyen Pierrier de la Statte".
Le Petit Pierrier quant à lui, se situe un peu plus en aval, tandis que le Grand Pierrier est lui en amont, près du Ruisseau des Nûtons, un petit affluent de la Statte.
Ce dernier traverse à hauteur de Haléfagne, le long chemin asphalté qui relie les Arsins à la Haie Henquinet et au Haut Plateau.
Ce monolithe de quartzite révinien (roche très dure datant de 500 millions d’années) est appelé aussi "Li grosse pîre dè Hoûssé" du nom du flanc de cette vallée.
Long de 3,70 m sur 2,60 m et haut de 60 cm, il a été redressée en 2001.
Il repose horizontalement sur le sol, qui est creusé tout autour. La surface supérieure est assez plane mais il est creusé ça et là de manière conchoïdale (qui a la forme d’une coquille).
D’authenticité controversée, certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
Les dolmens sont les témoins de l’âge de la pierre polie, civilisation du néolithique à caractère essentiellement agro-pastoral, qui connut son apogée chez nous 2300 ans avant JC (période préceltique).
On ignore s’ils étaient des lieux d’observation astronomique, des tables de sacrifice rituels ou plus vraisemblablement des chambres funéraires.
Dans un angle de la face supérieur de la pierre, un signe étrange, en forme de crochet, semble gravé. Ce pourrait être le signe connu en Bretagne représentant la charrue primitive (ascia), symbole de sédentarisation.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
sep
1887
Théodore Britte, fontainier à Verviers, dégage la pierre des bruyères et des fougères qui envahissent le site en jachère.
Britte fait part de sa découverte à Elisée Harroy, directeur d’école normale, féru de préhistoire, qui y voit aussitôt un dolmen et
2001
La dalle est redressée au prix de gros et délicats efforts.
Les géologues ne sont toujours pas convaincus.
Ce sentier forestier remarquable de 300 m de long, part de la maison forestière de Gospinal au niveau des "Sept Frères" (arbre remarquable) et rejoint le chemin de Belle Bruyère.
Il a été ainsi nommé à la mémoire du fagnard verviétois Emile Graff (1869-1948).
Cette église en moellons de grès est harpée de calcaire aux angles.
Elle date de 1842, sous l’égide de l’architecte Heinen, en remplacement d’une chapelle devenue trop petite.
Elle contient un confessionnal en chêne qui date du 19è siècle et des fonts baptismaux datant du 18è.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
1719
Une chapelle Saint-Antoine de Padoue est construite par les Lopets, nom donné aux habitants de Solwaster.
1757
La chapelle, alors desservie par le vicaire de Sart, est consacrée.
11
jul
1842
La chapelle est détachée de la paroisse de Sart et érigée en paroisse succursale.
1843
Le premier mariage a lieu : il s’agit de Jean Joseph Crabus et Marguerite Collard célébré par le vicaire Deschamps de Sart.
1844
La chapelle, devenue trop petite, fait place à l’église. La première pierre est bénite le 25 avril par le Doyen de Spa, Servais Maréchal.
2
sep
1845
Deux cloches sont placées dans la tour.
25
sep
1845
L’église et l’autel sont consacrés par l’Evêque de Liège Théodore Alexis de Montpellier.
1850
Un incendie menace tout le village. Il est maîtrisé et l’on fait don à l’église d’un ostensoir (pièce d’orfèvrerie pour l’ostie consacrée)
1884
Une sacristie est ajoutée par J. Legros de Spa.
1898
La tour est abattue puis reconstruite avec un baptistère.
Le Coeur est élargi par A. Vivroux, de Verviers.
1
mar
1904
La société Chorale de Solwaster reçoit Son Altesse Royale la princesse Clémentine de Belgique (fille de Léopold II).
9
aoû
1932
Des fonts baptismaux sont érigés.
4
déc
1932
Le premier baptême a lieu : Marie Catherine Malay par Jean Gilles Barthelemy, vicaire à Sart.
Ce gros bloc rocheux était, selon la légende, la table où les paysans déposaient le panier de nourriture qu’ils offraient aux sotês, en échange des travaux que ceux-ci réalisaient.
Ils réalisaient très adroitement des travaux tels que : le rétamage des casseroles, le ressemelage des chaussures...
Etymologie :
Marède < Marinde (W) < Marende (anc F) < Marenda (L) = repas pris entre 16 et 17 heures après un travail bien mérité
Cette maison remarquable du centre du village est à l’origine d’une légende locale.
La légende raconte qu’un loup étrangla tout le troupeau de cette bergerie.
Le chien de berger vigilant, brisa la chaîne a laquelle il était attaché et tua le loup. Il le couvrit du corps des moutons qu’il avait égorgés.
Le lendemain, le berger, en voyant la gueule de son chien pleine de sang, le tua avec son fusil, croyant que c’était lui le responsable de l’hécatombe de son troupeau de moutons.
Ce n’est malheureusement qu’en retirant le corps des moutons de celui du loup, qu’il comprit la bravoure de son chien Blanpî.
Cette importante accumulation de blocs de quartzite réviniens, composée de grès tertiaire arrondis, de silex secondaires et de débris de phyllade, s’étend sur plus de 700 m. L’altitude passe de 510 à 540 m.
On y trouve une importante flore bryophytique et quelques bouleaux et érables.
Ce type de dépôt est allongé dans les vallées en suivant leur axe et est bombé en coupe transversale.
Sous ce dépôt, on trouve une couche de cailloux de taille plus modeste surmontant une épaisse couche d’argile.
On trouve le Moyen Pierrier de la Statte au niveau de la Cascade des Nûtons et le Petit Pierrier de la Statte un peu plus en aval en descendant vers le Rocher de Bilisse.
Par endroits, les pierres se chevauchent tant que seuls quelques bouleaux parviennent à pousser entre ces tas de rocailles.
Cette grotte a été érigée par les habitants en reconnaissance de la protection de la Sainte Vierge durant la dernière guerre malgré deux enfants de la paroisse morts en captivité en Allemagne.
Un marbre (dans le porche de l’église) rappelle leurs noms : Paul Fransolet et Marcel Boudron.
Ce bloc de quartzite commémoratif comportant 2 plaques en bronze a été placé en 1954. Il rappelle l’explosion d’un avion de 7 parachutistes lors de l’offensive allemande le 29 juin 1943. Les corps déchiquetés sont rassemblés à cet endroit.
Ce monument est érigé en mémoire du poète et écrivain wallon Alexis Bastin, né à Solwaster en 1894, lauréat de nombreux prix et volontaire de guerre en 1914.
Ce moulin situé le long de la Hoëgne fut construit en 1850 à l’emplacement d’un moulin à vent datant de 1476.
Il fut reconstruit suite à un incendie en 1908.
La roue de marteau supérieure en métal existe toujours, mais est rouillée.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
1476
Un moulin à vent est construit à cet emplacement.
1908
Le moulin est reconstruit après avoir subi un incendie.
Cette petite aire de pique-nique se situe au niveau du pont sur la Statte. Il est accessible depuis la Route de la Statte et il est possible de s’y garer avec la voiture.
Cet imposant rocher de quartzite est un monument naturel incontournable de Solwaster qui offre à son sommet un très beau point de vue aménagé sur la Statte.
Ce banc de quartzites réviniens est incliné à près de 80° sur une hauteur de plus de 20 mètres.
Ils enserrent des phyllades, qui, ayant été davantage sujets à l’érosion, créent des couloirs étroits entre les lames de quartzite, plus dures.
Bouleau et myrtilles parsèment la roche. Le tout dans un cadre de feuillus, qui n’a vraisemblablement pas changé depuis des siècles.
Sur les flancs du rocher, on trouve des lichens crustacés jaunes brunâtres appelés en wallon : mossê d’pîre (mousse de pierre). On s’en servait pour teindre de la laine ou encore pour colorer les oeufs de Pâques.
La toponymie de Bilisse provient de bil qui signifie saillant et de lech qui veut dire pierre ou roche.
Ce ruisseau au cours châtoyant prend sa source dans la Grande Fange, près des Fermes en Fagne et rejoint la Statte aux Terres Tasse en contrebas de Solwaster.
Ce ruisseau dont le cours est particulièrement intéressant à suivre prend sa source côté Haie Henquinet près du Haut Plateau et se jette dans la Hoëgne à Parfondbois.
Ce ruisseau prend sa source dans la Heid Firmin pour traverser la fagne et se jeter dans la Gileppe, juste avant le lac, dans sa partie sud-est.
Il est également appelé le Raboru. Il fait partie des ruisseaux qui alimentent le lac de la Gileppe en amont du barrage, avec la Gileppe et la Soor via le tunnel de dérivation.
Ce ruisseau prend sa source dans la Haie du Procureur. Au Moulin de Dison, il rejoint le Ruisseau de Bolimpont pour former le Ruisseau de Dison, un affluent de la Hoëgne.
Prend sa source dans la Haie du Procureur pour se jeter dans le Lac de la Gileppe.
Cet affluent de la Hoëgne prend sa source dans la tourbière de Wihonfagne. Il se jette dans la Hoëgne un peu en aval des Cascatelles, entre la passerelle du Centenaire et le Pont de Belleheid.
Selon la légende, cette grotte était habitée par les sotês, des nains qui vivaient autrefois dans la région verviétoise.
La légende raconte qu’un sotê tomba un jour amoureux fou d’une jolie fille de Solwaster et pour plaire, enrichit grâce à ses sortilèges, la ferme de sa belle.
Mais humiliée par celle qui ne voulait pas de lui, il y amena finalement la ruine.
"Pâte à pâte, dj’a apwèrté djåbe à djåbe dji rèpwèrtrè !" dit-il. (J’ai apporté épi pâr épi, je remporterai gerbe par gerbe).
Des couleuvres envahirent même la maison...
Pour exorciser ce maléfice, la famille fit un grand feu la nuit de la St-Jean, au solstice d’été... Curieusement, les couleuvres vinrent toutes se jeter dans le brasier, et depuis, on ne revit plus jamais un seul sotê sur la Statte.
Ces arbres ont été replantés en 2005 (d’origine en 1943 à 1953) à la mémoire de trois fagnards intimes bien connus, inséparables compagnons de randonnées : Alphonse Petit († 1942), Louis Pirard († 1948) et Jean Wisimus († 1953).
Il s’agit de la plus importante tourbière subsistant sur le territoire de Sart-Jalhay. Elle est entourée de pessières.
Sa superficie a un total de près de 30 ha, les 5/6è en territoire public.
L’altitude de ce quadrilatère tourbeux de 550 m de côté est comprise entre 560 m et 580 m.
Elle s’est formée en 4000 avant Jésus-Christ.
L’épaisseur de la tourbe fait jusqu’à un mètre.
On y pratiquait le pacagage, le fauchage, l’essartage et l’extraction de la tourbe. Les épicéas envahissant ont été éliminés.
On y trouve une association de spaignes avec des molinies, des canches flexueuses, de la laîche vulgaire, des plages de myrtilles, des callunes, des airelles rouges, des bouleaux pubescents, des épiceas, des sorbiers des oiseleurs, de la bruyère quaternée, des linaigrettes vaginées, des peupliers trembles, des saules cendrés à oreillettes et marsaults, des renoncules flammettes, des jonchères, de la luzule des bois, des cirses des marais...
Au Nord y coule le cours supérieur de la Statte et de son affluent le Ruisseau des Nûtons, à l’Ouest, ce sont les plantations de résineux des Rhus et Rondfahay.
Une région qui en met plein les yeux et qui n’usurpe pas son nom de Pays des Sources : y coulent la Hoëgne, le Wayai, le Roannay, la Chefna et... le Ninglinspo ! Des centaines de kilomètres de balades dans les vastes forêts qui entourent Spa...
Une carte exceptionnelle pour découvrir les Hautes Fagnes !
Une zone super vaste (+ de 700 km²) grâce à une impression recto-verso qui s’étend de Raeren au nord à Malmedy au sud et de Sart à l’ouest à Montjoie à l’est ! Le tout à l’échelle 1/25000.